Des chercheurs français ont mené une étude auprès de plus de 10 000 personnes entre 2009 et 2021. Cela met en évidence les dangers associés à la consommation d'aspartame.
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Des chercheurs français ont mené une étude auprès de plus de 10 000 personnes entre 2009 et 2021. Par exemple, cela souligne les dangers associés à la consommation d'aspartame.
Ils apportent un peu de douceur aux aliments tout en réduisant leur teneur en sucres ajoutés. Des millions de personnes consomment des édulcorants chaque jour. Mais sont-ils si bons pour la santé ? Non, selon une étude menée par des chercheurs de l'Inserm, de l'Inrae, du Cnam et de l'Université Paris-Sorbonne. D'après leurs travaux, ces additifs alimentaires sont associés à un risque accru de cancer, notamment de cancer du sein et de cancers liés à l'obésité.
Les chercheurs ont analysé les données de santé et de consommation d'édulcorants de 102 865 Français et Françaises ayant participé à l'étude à grande échelle NutriNet-Santé. Les volontaires ont rempli leurs antécédents médicaux, leur activité physique, leur état de santé et leur mode de vie. Ils ont également inscrit le nom et la marque du produit qu'ils consommaient. De quoi mesurer leur exposition aux additifs alimentaires, notamment les édulcorants.
principalement des boissons
Le suivi a commencé en 2009 et s'est poursuivi jusqu'en 2021. Les chercheurs ont enregistré les diagnostics de cancer signalés au cours de cette période. Ils ont également mené des analyses statistiques pour examiner les liens possibles entre la consommation d'édulcorants et le risque de cancer.
Les scientifiques ont découvert que ceux qui consommaient le plus d'édulcorants, c'est-à-dire ceux qui en consommaient plus que la quantité médiane, avaient un risque 13% plus élevé de développer tout type de cancer, en particulier l'aspartame, par rapport à ceux qui ne consommaient pas l'édulcorant et l'acésulfame K.
A ce jour, l'apport en édulcorant par l'alimentation est "53% issu des boissons sucrées, 29% issu des sucreries ou édulcorants de table, 8% issu des produits laitiers ou desserts lactés, et parfois même issu des aliments salés comme les chips", explique Mathilde Touvier, directrice de recherche. Épidémiologie nutritionnelle à l'Inserm.
substituts de sucre dangereux
"Cette étude est la première au monde à quantifier l'exposition globale aux édulcorants dans l'ensemble de l'alimentation et à la relier au risque de maladie par type de composant", souligne Mathilde Touvier, qui a coordonné l'étude. Jusqu'à présent, la recherche a été expérimentale. , principalement dans des modèles animaux ou des cellules. "
Bien qu'il fasse
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