par MediaActuY
#Une #méfiancepermanente
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Quelques jours avant la présentation de la réforme des pensions et un appel à démontrer des gilets jaunes, la majorité présidentielle doit gérer un contexte social explosif. "Ce qui nous inquiète, c'est la colère que nous n'aurions pas nécessairement vu venir", reconnaît un conseiller ministériel. Frappe ces dernières semaines qui ont ajouté à la préoccupation du gouvernement lié à la réforme des pensions.Ne voyez pas la prochaine crise provenir de quelques jours à partir d'une démonstration des gilets jaunes à Paris. "Nous ressentons beaucoup de tension sur le terrain et nous en évoluons. Nous pouvons donner les sommes que nous voulons à certaines affirmations de corporatistes, nous pouvons voir que la colère reste", reconnaît avec bfmtv.com le député Guillaume Karasbian quidirige le Comité des affaires économiques à l'Assemblée. "Un sentiment de méfiance permanente" Le diagnostic est partagé par le patron des sénateurs macronistes François Patriat qui évoque un "sentiment de méfiance permanente envers les Français". Au cours des dernières semaines, la tension sociale a encore monté avec la grève des chefs SNCF, organisée via un groupe Facebook, très loin des syndicats. La grève des médecins généralistes a eu lieu pour sa part sous l'égide d'un collectif qui s'appelle apolitique. Il suffit de dire que si Élisabeth Borne continue de recevoir les partenaires sociaux pour les convaincre sur l'extension de l'âge de la retraite, ils semblent de plus en plus dépassés par ces mobilisations hybrides. "En colère que nous n'aurions pas nécessairement vu venir" Ce qui empêche les négociations possibles en cas de mouvement social à grande échelle et de s'inquiéter dans les hauts lieux sans vraiment croire en un retour des gilets jaunes. "Ce n'est pas le premier appel à prendre le contrôle des ronds-points qui ne réussiraient pas ces dernières années. Non, qui est plus préoccupé par nous, ce serait une colère que nous n'aurions pas ressenti des manifestations", reconnaît un conseiller ministériel. Preuve que le gouvernement prend une étincelle potentielle au sérieux qui pourrait enflammer la situation: sa vitesse pour répondre aux préoccupations des boulangers, durement affectée par la hausse des prix de l'électricité. Macron appelle ses ministres à "rester attentif" En moins d'une journée, lorsque cette profession prévoyait de se réunir à Paris le 23 janvier, elle a obtenu la propagation des taxes et des contributions sociales ainsi que la résiliation de son contrat sans frais en cas d'augmentation de prix "prohibitive". "Nous n'avons pas peur d'une explosion sociale, mais nous avons un sujet: celui d'entendre les demandes et de soutenir les Français et les professions qui pourraient mettre la clé sous la porte", veut convaincre le député et le spécialiste du groupe Renaissance, Prisca, PriscaThévenot. Alo