Violences : La judokate Margaux Pinot et son compagnon Alain Schmitt règlent leurs comptes en direct sur les chaînes infos au travers de conférences de presse
par morandini
C'est dans les médias et lors de conférences de presse que les deux judokas ont décidé de régler leurs comptes, des conférences diffusées en direct sur les chaînes infos. Dans la nuit de mardi à mercredi, le tribunal correctionnel de Bobigny a relaxé l'ex-membre de l'équipe de France de judo à l'issue d'une audience en comparution immédiate, estimant "n'avoir pas assez de preuves de culpabilité".Le parquet a fait appel. Ce jugement a soulevé l'indignation dans le monde du judo et sur les réseaux sociaux, où la justice s'est retrouvée accusée de laxisme envers les violences conjugales.Dans une conférence de presse auprès de son avocat, le visage couvert d’ecchymoses, Margaux Pinot, 27 ans, a décrit un déchaînement de violence de la part de son compagnon, alors alcoolisé, quand elle se trouvait au lit. « Il s’est mis à califourchon sur moi, il a commencé à me mettre des coups de poings, droite, gauche… Je ne me suis même pas défendue pour éviter les coups, je lui disais “Alain, arrête, arrête !” », a-t-elle relaté.« Je me suis dit “tu dois te dégager de lui, sinon t’es morte.” (…) J’ai cru que j’allais y laisser ma vie. Ses coups ont été nombreux, je n’avais jamais fait face à une violence comme ça. » Alain Schmitt a également tenu une conférence de presse quelques heures avant celle de la jeune femme. S’estimant érigé en archétype de l’homme violent malgré sa relaxe, il a fustigé un « lynchage médiatique ».
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