Souleyman, l'étudiant tchadien dont l'interpellation par la BRAV-M avait fait polémique en mars, de nouveau interpellé vendredi soir alors qu'il s'apprêtait à mettre le feu à des poubelles
par morandini
Souleyman A., l'étudiant tchadien de 23 ans dont l'interpellation fin mars avait suscité une vive polémique sur le comportement de certains policiers de la Brav-M, a de nouveau été interpellé vendredi soir à Paris en marge du mouvement de contestation contre la réforme des retraites selon les informations du Figaro.Il faisait parti d'un groupe de 3 personnes qui mettait le feu à des poubelles, alors qu'une manifestation sauvage se déroulait dans les rues de la capitale, à proximité de la Place de la Concorde. Souleyman A. et deux autres étudiants de 19 ans ont été interpellés en flagrant délit par des policiers en civil, peu avant 22h, équipés de gel hydroalcoolique, d'un briquet et pour certains de cagoules, ils ont avoué aux policiers en civil qu'ils voulaient mettre le feu à des poubelles dans une ruelle.Lors de sa première interpellation par la BRAV M, jeune homme avait témoigné sur BFM TV affirmant que l'un des policiers l'aurait même «attrapé par le sexe» puis lui aurait dit «t'as même pas de couilles». Finalement relâché sans poursuite, l'étudiant avait par la suite déposé plainte pour "agression sexuelle et menace de commettre le crime de viol" contre un des policiers, mais également pour "violation des libertés individuelles, violences et faux en écriture publique."Pour Linda Kebbab, déléguée nationale du syndicat Unité-SGP Police FO, interrogée par le Figaro : "Cette nouvelle interpellation réalisée vendredi réduit à néant le portrait de gentil samaritain que des rédactions de presse ont dépeint. Sans donner aucun droit de réponse à nos collègues de la BRAV-M, journalistes et militants anti-policiers ont présenté cet individu comme n'ayant rien à voir avec les activistes violents. Ce que nous, policiers habitués à ce genre de manipulation, savions depuis le début, c'est que la réaction du collègue poussé à bout n'était pas sans raison. Nous jouons avec les manipulateurs d'opinion à armes de communication inégales. "
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