Chroniqueuse : Brigitte-Fanny Cohen
Bien manger pour mieux conduire.
À l’approche du grand chassé-croisé sur les routes entre les juillettistes et les aoûtiens, une nouvelle étude donne aux automobilistes des armes supplémentaires pour éviter la somnolence au volant, première cause d’accidents sur les autoroutes.
Cette étude a été menée sur trois groupes de volontaires : à jeun ou après un apport nutritionnel normal ou après un repas hypercalorique.
Objectif : mesurer les capacités de freinage des individus. Et aussi évaluer les risques d’endormissement ou de baisse de la vigilance au volant lors d’une conduite sur autoroute. Résultat : un repas hypercalorique (1500 cal) altère les capacités de freinage dans 100% des cas, a un impact sur la distance de freinage et baisse significativement la vigilance chez 60% des conducteurs.
En revanche un repas peu calorique (500 cal) a peu d’impact sur ces mêmes critères. Le fait de n’avoir pas pris de petit déjeuner et d’être à jeun n’a pas eu d’impact négatif sur la conduite ou la vigilance. Néanmoins les chercheurs ne recommandent pas cette attitude, à cause de la survenue possible d’une hypoglycémie lors du trajet.
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