Roanne - Enquête ouverte contre le père, qui a frappé un garçon de 16 ans, agresseur présumé de sa fille de six ans : Son meilleur ami, qui a repéré l'ado témoigne dans TPMP
par morandini
Une enquête a été ouverte contre un père de famille, qui a frappé l'agresseur sexuel présumé de sa fille de six ans. Le jeune de 16 ans est soupçonné d'agressions sexuelles à l'encontre d'une fillette de six ans à Roanne (Loire) et a été mis en examen et écroué dimanche soir.«L'adolescent qui a été placé en détention provisoire sur décision du juge des libertés et de la détention (JLD), conformément aux réquisitions du parquet, a été mis en examen pour agressions sexuelles aggravées sur mineur de moins de 15 ans, dans le cadre de l'information judiciaire qui a été ouverte», a déclaré à l'AFP le procureur de la république de Roanne, Abdelkrim Grini.Le père de la fillette, aidé de trois autres personnes (voisins et amis) qui avaient mis en place une surveillance, a interpellé l'agresseur présumé dans la nuit de vendredi à samedi alors qu'il tentait, selon eux, d'escalader un grillage de sa propriété de Roanne peu avant 3h du matin.Dans la nuit de jeudi à vendredi, la mère de la victime s'était retrouvée nez à nez avec un jeune homme sortant de la chambre de sa fille, située au 1er étage de leur maison, qui venait de subir des attouchements à caractère sexuel.«Après avoir montré la photo du jeune homme à la mère de la fillette, qui l'a reconnu formellement, ils l'ont roué de coups, lui occasionnant une interruption totale de travail (ITT) de 10 jours, avant d'appeler la police», a déploré auprès de l'AFP le procureur de la république de Roanne, Abdelkrim Grini.Soigné à l'hôpital de Roanne, l'adolescent, un mineur isolé qui résidait depuis une quinzaine de jours dans une structure spécialisée voisine de la maison, a ensuite été placé en garde à vue et présenté dimanche à un juge d'instruction mais nie les faits qui lui sont reprochés.Le parquet a décidé de s'autosaisir et a également ouvert une enquête à l'encontre du père. Elle porte sur des faits de «violences aggravées en réunion commises avec une arme par destination». Il encourt de trois à dix ans de prison. Aucune plainte n'a été déposée pour le moment.
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