Est-ce un nouveau rebondissement dans l'affaire Jubillar ou un simple contre-feu comme l'affirme l'avocate de Cédric Jubillar, ce matin chez nos confrères de CNews ? Le Parisien révèle ce matin les résultats d'une expertise réalisée sur les lunettes de la jeune femme disparue.
Selon cette expertise réalisée par les spécialistes de la direction générale de l’armement (DGA), les dommages observés sur la paire de lunettes de Delphine Jubillar seraient "la conséquence d’efforts dynamiques", qui auraient été appliqués "de l’extérieur vers l’intérieur".
Les experts auraient observé, en outre, qu'une simple chute de la monture depuis une hauteur de 1,61 mètre (la taille de l'infirmière disparue, ndlr) n'a pas pu occasionner de tels dégâts. En clair, ces lunettes auraient été cassées lors d'une bagarre violente dans le couple.
Un détail qui a toute son importance, puisque le fils du couple a affirmé que sa mère portait ses lunettes lorsqu'ils ont regardé, ensemble, la télé ce soir-là. On peu donc imaginer qu'une violente bagarre a eu lieu ce soir là.
Seul problème, Me Emmanuelle Franck, invitée de CNews ce matin, a une toute autre explication. Elle affirme que ces lunettes étaient en réalité cassées depuis plusieurs jours, comme semblent le montrer plusieurs éléments du dossier.
En outre, ces lunettes étaient bien en vue sur la table quand les gendarmes sont arrivées, et pourtant elles n'ont été étudiées que un an plus tard, ce qui montre bien, selon son avocate, que même pour les enquêteurs elles ne prouvent rien dans ce dossier puisque "elles étaient cassées plusieurs semaines avant la disparition de Delphine."
Enfin, l'avocate précise qu'elle n'a jamais eu connaissance de ce rapport d'expertise, qui n'est même pas dans le dossier et "qui se retrouve pourtant dans la presse"
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