Révélations dans TPMP sur la garde-à-vue de Stéphane Plaza - Un policier raconte qu'un agent a du se faire passer pour l'animateur d'M6 pour semer les paparazzis qui attendaient devant le commissariat
par morandini
Un policier, invité sur le plateau de Touche pas à mon poste, hier soir raconte qu'un agent des forces de l'ordre a du se faire passer pour l'animateur d'M6 pour semer les paparazzis qui attendaient devant le commissariat. Il explique ainsi ; "Qu'un policier s'est masqué et a mis une capuche sur la tête afin de sortir et de semer les photographes qui étaient devant le commissariat. Pendant ce temps, nous on a fait sortir Stéphane Plaza par une porte dérobée et secrète du commissariat central afoin de l'amener devant un juge qui a décidé de sa mise en examen."L'animateur de télévision Stéphane Plaza a été placé sous contrôle judiciaire dans l'attente de son procès cet été pour violences sur deux anciennes compagnes, a indiqué vendredi le parquet de Paris, sollicité par l'AFP. Au cours de sa garde à vue, "Stéphane Plaza a réitéré de manière claire qu'il n'était pas violent, ne l'avait pas été et ne le serait jamais", ont réagi dans un communiqué ses avocats Mes Hélène Plumet et Carlo Alberto Brusa."Au vu de l'enquête menée et des pièces du dossier, Stéphane Plaza reste totalement confiant" et "attend sereinement son audience pour confirmer son innocence et se concentre sur son travail", ont-ils ajouté.A l'issue de sa garde à vue, l'agent immobilier, popularisé par ses différentes émissions sur M6, a été présenté jeudi à un magistrat du parquet qui lui a remis une convocation pour des violences habituelles physiques et/ou psychologiques par concubin sur deux anciennes compagnes.Un juge des libertés et de la détention l'a ensuite placé sous contrôle judiciaire, conformément aux réquisitions du parquet.Dans le cadre de cette mesure, Stéphane Plaza a interdiction d'entrer en contact avec les victimes et doit suivre des soins, "ce qui est habituel en matière de violences conjugales", a précisé le parquet. Selon ses avocats, "il déplore les nombreuses fuites de l'enquête, constitutives d'infractions pénales, donnant lieu à des amalgames et contrevérités qui polluent la manifestation de la vérité et violent la présomption de son innocence".L'animateur avait été convoqué mardi pour être entendu en audition libre au commissariat central de Paris, puis placé en garde à vue.En septembre 2023, Mediapart avait publié des témoignages de trois anciennes compagnes, qui dénonçaient des "humiliations, menaces, violences verbales et, pour deux d'entre elles, physiques".Une enquête avait été ouverte pour violences conjugales en octobre, après la réception de courriers de deux d'entre elles "reprochant des violences commises au cours de relation", avait indiqué le parquet à l'époque.L'animateur a récusé fermement ces accusations assurant avoir "la conscience tranquille" en décembre sur son compte Instagram.
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