Rachel Keke, la femme de ménage devenue députée La France Insoumise, accusée d'avoir soutenu un groupe néofasciste, antisémite et homophobe mais aussi le dictateur syrien Bachar El-Assad
par morandini
Rachel Keke, la députée La France Insoumise fraichement élue dans la 7e circonscription du Val de Marne voit ressurgir d’anciennes publications faisant l’apologie du dictateur syrien Bachar El-Assad et de Marine Le Pen. Sophie de Ravinel du Figaro a pu interroger la nouvelle députée directement sur ces publications, et explique sur le plateau de LCP avoir reçu comme réponse : «Ne m’interrogez pas là dessus, c’est ma journée historique, je ne veux pas en parler maintenant.» Parmi les publications exhumées, un post Facebook que Rachel Keke aurait partagée le 15 avril 2018 depuis un compte désormais inactif : "Le monde entier doit soutenir Bachar contre ces prédateurs criminels qui sont les Etats-Unis, la France et l’Angleterre », avec une photo du dictateur syrien estampillée du logo du Bastion social, un groupe néofasciste crée en 2017 à Lyon. Dissous en 2019 lors d’un Conseil des ministres, ce groupe radical d’extrême droite à tendance raciste, homophobe, islamophobe, et antisémite. D’autres publications, qu’elle aurait partagées entre 2016 et 2018, relaient des messages de propagande favorable à Marine Le Pen. Alors cette nuit, dans un message posté sur son Facebook, Rachel Keke a posté un message pour s'expliquer enfin :"Depuis quelques jours, je subis des attaques sur les réseaux sociaux, venant en particulier de l’extrême droite, visant à me déstabiliser et me décrédibiliser. Il y a quelques années, j’ai repartagé sur Facebook des posts qui ne reflètent absolument pas qui je suis et ce que je défends aujourd'hui dans mon combat politique. J’ai beaucoup appris de mon engagement syndical et de la lutte à l’Ibis Batignolles.Je l’affirme : en tant qu’élue de la France Insoumise et de la NUPES, je partage pleinement les combats et les valeurs de ces organisations qui ont composé cette belle union de la gauche.Il n’y a aucun terrain d’accord possible avec l’extrême droite.Les idées racistes, sexistes et LGBT-phobes doivent être combattues sans relâche ! La lutte continue !"
Vidéo suivante dans 5 secondes
Autres vidéos
Peine maximale de 20 ans requise contre Dominique Pelicot
25 novembre 2024 - leparisien