Plusieurs femmes accusent sur Médiapart, le célèbre YouTubeur scientifique Léo Grasset de viol et d'agressions sexuelles : "Il m'a pénétrée avec des coups très fort" - Il conteste fermement les accusations
par morandini
Il est une des stars françaises de Youtube, suivi par plus d'un million de personnes pour ses explications scientifiques... Léo Grasset, 32 ans, est depuis hier la cible de graves accusations après une enquête de Mediapart qui a recueilli les témoignages de huit femmes qui le mettent en cause. Le créateur de la chaîne de vulgarisation scientifique "DirtyBiology",Sept femmes dénoncent des violences psychologiques, tandis qu’une huitième, "Lisa", ancienne partenaire de Léo Grasset, témoigne d’un viol commis à son domicile une nuit de juillet 2016. La jeune femme décrit une scène particulièrement violente survenue en 2016. Alors qu'ils devaient se voir, le youtubeur préfère passer la soirée avec des copains à Paris avant de finalement retrouver la jeune femme. C'est fortement alcoolisé, d'après les témoins, qu'il la retrouve. Il veut alors coucher avec elle, mais elle ne veut plus."Je lui dis plusieurs fois que je n’ai pas envie". Après des caresses, elle aurait essayé "de se décaler". Un geste qui aurait provoqué une "espèce de switch dans son regard". Léo Grasset l'aurait ensuite "maintenu avec ses mains autour de son cou" et "pénétrée avec des coups très fort". Après cet épisode, Lisa, qui n'a pas porté plainte comme aucune des accusatrices, aurait subi une campagne de dénigrement afin de ternir sa réputation dans le milieu de la vulgarisation scientifiqueLe trentenaire n'aurait pas non plus été tendre dans ses propos avec une certaine Clothilde, comme le rapporte Le Parisien : "Espèce de sac à foutre", puis "espèce de gros sac à foutre", lui aurait-il écrit.De son côté, Marine Périn, connue sur YouTube sous le pseudo "Marinette", accuse le youtubeur d’avoir ignoré ses demandes d’arrêter afin de retirer sa coupe menstruelle lors d’un rapport sexuel.De son côté, Manon Bril, qui tient une chaîne de vulgarisation sur YouTube, a entretenu une relation avec le youtubeur pendant plusieurs années. "Il m’a kidnappée émotionnellement", témoigne-t-elle.La plupart des plaignantes décrivent un youtubeur "très collant", voire manipulateur, au comportement toxique.Auprès de Romain Monté, vulgarisateur linguistique, Léo Grasset affirme : "J’ai clairement des torts hein. (...) Y’a un peu de slut-shaming [stigmatisation du comportement sexuel de certaines femmes – ndlr] là dedans effectivement, un peu de vraie merde que j’ai faite ici et là et du story telling".Mais hier soir Léo Grasset a publié ce message hier soir où cette fois il affirme que tout cela est faux
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