Paris - Que sait-on ce matin de l'attaque mortelle d'hier soir à quelques mètres de la Tour Eiffel et son déroulé minute par minute ?
par morandini
Ce que l'on sait de l'attaque mortelle d'hier soir et son déroulé minute par minute - Un assaillant a tué à coup de couteau un homme et en a blessé une autre samedi soir dans le 15e arrondissement de Paris. Il a été interpellé par les policiers.Selon le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin, l'assaillant aurait crié "Allah akbar" et dit aux policiers qu'il ne supportait pas la situation à Gaza.L'assaillant, de nationalité française et né en 1997, a été interpellé et placé en garde à vue dans le cadre d'une enquête ouverte pour assassinat et tentative d'assassinat, confiée à la brigade criminelle de Paris, a indiqué le parquet de Paris. L'individu a commencé son équipée mortelle peu après 21 heures entre le quai de Grenelle et Bir-Hakeim. Il attaque d'abord le touriste allemand. Touché par un coup de couteau au dos et à l’épaule, le passant a été retrouvé en arrêt cardiorespiratoire sur le pont de Bir-Hakeim.L'agresseur prend ensuite la fuite en traversant le pont de Bir-Hakeim en raison de l'intervention d'un chauffeur de taxi qui a vu la scène. Il rejoint le 16e arrondissement.Là, il est poursuivi par des policiers du 7e arrondissement et qu'il attaque les deux autres personnes. Quand les quatre policiers sortent de leur véhicule pour interpeller le suspect, ce dernier «garde les mains dans son manteau et explique avoir des explosifs sur lui». Il prend à nouveau la fuite avant d'être interpellé. Face aux menaces «violentes» du suspect, l'un des fonctionnaires a, «par deux fois», tiré avec son taser, a expliqué le ministre de l'Intérieur.L’auteur de l’attaque, Armand R., a finalement été interpellé par les policiers près d’un square, à l’aide d’un pistolet à impulsion électrique mobilisé deux fois, après avoir menacé les policiers d’être muni d’explosifs sous son manteau. « Ses jours ne sont pas en danger », a précisé Gérald Darmanin. Lors de son interpellation, il aurait menacé les forces de l’ordre avec son marteau, en criant « Allah Akbar ».Le jeune homme, né en 1997 à Neuilly-sur-Seine (Hauts-de-Seine) et d’origine iranienne, souffre de troubles psychiatriques pour lesquels il doit suivre un traitement psychiatrique et neurologique. Il est également connu de la justice : en 2016, il a été condamné à quatre ans de prison pour un projet d’attentat avorté, et est donc sorti en 2020. Depuis, il vit chez ses parents en Essonne, a précisé Gérald Darmanin.Dans la nuit le parquet national anti-terroriste se saisir de l'affaire.
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