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"On a oublié à quel point la consolation était simple" (Anne-Dauphine Julliand)

par franceinter

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Anne-Dauphine Julliand réalisatrice et romancière, est l'invitée de 7h50 sur France Inter, jeudi 10 décembre 2020. Plus d'infos : https://www.franceinter.fr/emissions/l-invite-de-7h50/l-invite-de-7h50-10-decembre-2020

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"C'est fou de vouloir mettre la mort de côté, alors que (...) ça fait partie intimement de la vie" (Anne-Dauphine Julliand)
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Laurent Garcia : "Le deuxième confinement a été plus difficile, d'une part parce que nos résidents en ont assez ; d'autre part parce qu'on a eu nos premiers cas Covid. Il a fallu mettre en place beaucoup de choses mais continuer dans la joie."
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Laurent Garcia : "Il serait sage que les résidents restent dans les établissements pour Noël. On ne pourra pas empêcher un résident d'aller voir sa famille, mais le résident qui fête Noël en famille aura sept jours d'isolement à son retour."
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Laurent Garcia : "Sur les fêtes de fin d'année, les résidents en parlent très peu, les familles beaucoup. Pour la plupart des résidents, Noël n'est pas vraiment un moment joyeux, ce n'est pas quelque chose qu'ils nous demandent."
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Laurent Garcia : "En Ehpad, la plupart des résidents ont des troubles cognitifs : très peu portent les masques et ont apprivoisé les gestes barrières. Même si je n'aime pas ce terme, il a fallu les protéger."
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Laurent Garcia : "Oui, il faut se faire vacciner, oui, il faut faire en sorte que les résidents se vaccinent ; maintenant il faudrait que les labos soient plus transparents, ce qui n'est pas le cas."
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Laurent Garcia : "Le plus douloureux pour les résidents, ça a été de ne plus voir leurs potes, de ne plus pouvoir déjeuner ensemble. Ce moment convivial à table n'existait plus."
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Éric Caumes : "On craint tous la troisième vague. Les fêtes de Noël et du réveillon sont clairement l'occasion de relancer le cycle de contaminations. Le gouvernement a donné des consignes, je ne suis pas sûr qu'elles aient été entendues."
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Éric Caumes : "D'un côté il y a le risque de faire redémarrer l'épidémie, mais je ne pense pas qu'elle redémarrerait à l'intérieur d'une théâtre ou d'un cinéma. De l'autre, l'impact psychologique, social, économique, est de plus en plus important."
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Éric Caumes : "Sur les vaccins à base d'ARN messager, (...) me vacciner avec des produits que je ne connais pas, c'est leur faire une confiance aveugle et absolue"
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Éric Caumes : "Sur les vaccins à base de matériel génétique, on n'a toujours pas les publications scientifiques, les dossiers sont entre les mains des agences du médicament américaine et européenne."
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Éric Caumes : "L'objectif des 5000 contaminations/jour ne sera pas atteint (...). Le fait que ça stagne s'explique par le fait qu'il y a toujours des contaminations en milieu scolaire, et après, ça se transmet dans les familles."
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Dans ses 29 romans, il y a systématiquement une référence à ce vin pétillant : "Il y a quelque chose quand on est en présence du champagne qu'on n'éprouve qu'avec le champagne", raconte Amélie Nothomb, romancière
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En ce 31 décembre... "Nous vivons une époque tellement dure que nous avons encore plus besoin de champagne !", s'exclame la romancière Amélie Nothomb
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Amélie Nothomb : "Je suis assez heureuse de ne pas avoir 20 ans aujourd'hui. Mais je refuse de croire que cette situation soit désespérée !"
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Amélie Nothomb : "Enormément de jeunes, d'adolescents m'écrivent pour savoir quoi lire et j'adore faire avec eux cette posologie."
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