Municipales: «C’est la division qui l’emporte, les Parisiens vont se faire voler cette élection», estime Gaspard Gantzer

par Lopinionfr

Pendant qu’à Paris, un duel se structure entre Anne Hidalgo et Rachida Dati pour les élections municipales, notre invité en appelle à un grand rassemblement avec Benjamin Griveaux, Cédric Viallani et David Belliard notamment. «Les Parisiennes et les Parisiens sont en train de se faire voler cette élection (…) plus de 60% veulent qu’Anne Hidalgo parte et construire une troisième voie. Mais il est difficile de parler à tout le monde, explique-t-il, à cause du ressentiment personnel entre chacun.» Que pense-t-il de la proposition de Benjamin Griveaux qui promet un apport de 100 000 euros pour les classes moyennes qui veulent acheter un logement à Paris ? « Tout ce qui aide les Parisiens à se loger va dans le bon sens (…) mais attention à l’effet inflationniste d’une telle mesure, peut-être doit-elle être plus ciblée. » La dette de la ville de Paris est chiffrée entre 4 et 6 milliards d’euros. « C’est beaucoup trop. Anne Hidalgo a peut-être des qualités mais être maire, ce n’est pas organiser le Tour de France, c’est bien gérer les deniers publics. Or on a embauché trop de monde et engagé des dépenses inconsidérées, estime-t-il. Il y a près de 60 000 personnes qui travaillent pour la ville et beaucoup trop dans des fonctions de bureau. » Autre proposition de Benjamin Griveaux, la déplacement de la gare de l’Est pour créer un « Central Park » à Paris. « Pourquoi pas, réagit Gaspard Gantzer. Mais en tant que Parisien, je suis très attaché à ce qu’on ait la gare de l’Est au centre de Paris. Je préfèrerais créer des Central Park ailleurs. » Sur la réforme des retraites, notre invité regrette une forme de « piraterie parlementaire » face aux 22 000 amendements déposés sur le projet. Il dénonce le blocage de certaines déchèteries en Ile-de-France et demande l’intervention du préfet de police. Enfin, Gaspard Gantzer ne trouve « pas normal » qu’Edouard Philippe soit tête de liste au Havre, alors même qu’il ne sera pas maire en cas de victoire. « Tu pousses un peu trop le bouchon, Philippe, ironise-t-il en lui demandant de choisir entre Matignon et la mairie du Havre. »

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