Marche blanche hier à Montbrison après le suicide de Thibault, 10 ans, qui s’est donné la mort au domicile familial, le 29 avril dernier, dans un contexte de harcèlement scolaire
par morandini
Marion Père a témoigné lors d'une marche blanche organisée, ce samedi à Montbrison (Loire), en hommage à son fils Thibault (10 ans), qui s’est donné la mort au domicile familial, le 29 avril dernier, dans un contexte de harcèlement scolaire.Avec beaucoup d'émotion, sa maman a témoigné sur CNews en expliquant que Thibault «vivait un calvaire depuis deux ans. Il se faisait insulter, il s’est fait casser la main. On lui a dit aussi que la victime ce n’était pas lui», a-t-elle confié. «Tous les jours, je regrette de ne pas avoir eu une aide éducative et de l’Éducation nationale, et de la directrice qui me disait que je le couvais trop», a-t-elle également déploré.Le garçon, âgé de 10 ans, s’est donné la mort au domicile familial le 29 avril dernier. Il était scolarisé en CM2, à l'école primaire de Saint-Bonnet-le-Château.Ses parents dénoncent un contexte de harcèlement à l'école. «Il me disait qu’un jour, il allait rejoindre le ciel, qu’un jour, il mourrait pour qu’on comprenne qu’il souffrait trop et qu’il n’en pouvait plus», a indiqué Marion Père, regrettant un manque de considération de la part du personnel encadrant.«Nous, on a tendu la main à tous les professionnels, on leur a fait confiance. C’est pour cela que je n’ai pas déposé plainte à la gendarmerie», a déclaré la maman. Selon Marion Père, la situation était connue, car Thibault était suivi par un psychologue et pourtant, aucun signalement n’a été fait.
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