Les 4V - Marine Tondelier
par telematin
Européennes, écologie et dette publique, Marine Tondellier est l’invitée du 13 avril 2024 La liste Écologiste pour les Européennes menée par Marie Toussaint est créditée de 8 à 10% d’intention de vote dans les sondages. Ce samedi 13 avril a lieu, pour les Écologistes, un conseil fédéral à huis clos. L’État d’urgence est-il décrété ? Invitée dans les 4 vérités, Marine Tondellier, secrétaire nationale écologiste Europe Écologie les Verts (EELV), se veut rassurante. Elle rappelle le cas Yannick Jadot, qui souffrait d'une faible intention de vote dans les sondages au moment des Européennes de 2019, et qui avait obtenu pourtant un score impressionnant de plus de 13,4% . Si l’objectif est de se laisser de nouveau submerger par cette vague verte, il est aussi « d’envoyer un maximum de députés écologistes au parlement Européen en France et dans les autres pays. » "Il n’y a pas d’écologie sans les écologistes", martèle Marine Tondellier. Selon une étude de la fondation Jean Jaurès, en ce moment, Raphaël Glucksmann est le candidat de la gauche qui a le plus le vent en poupe, avec des intentions de vote de 11,5%. Pour Marine Tondellier, le problème, avec le candidat émergeant, est que son parti Socialiste n’a pas voté des mesures favorables à l’environnement par le passé. Selon elle, il aurait été impossible de s’allier à ce parti pour ces raisons. Il ne représente tout simplement « pas les couleurs des Verts ». Et ce, notamment, car les Roses sont soutenus par des personnalités ayant porté des projets tels que celui de l'autoroute A 69, dont la mise en service est prévue pour 2025 et qui est une « catastrophe » environnementale. Marine Tondellier dénonce les "mesures discriminantes" du gouvernement Interrogée sur Emmanuel Macron, la femme politique française n’hésite pas à taper sur cette politique de « Robin des bois à l’envers » du président. « Il fait des mesures qui favorisent les plus riches et sont humiliantes et discriminantes pour les plus pauvres. » Elle évoque notamment le projet de loi sur la fin du logement social « à vie », évoqué par Guillaume Kasbarian, ministre du Logement. Pour elle, il s’agit juste d'une « diversion » destinée à détourner les yeux des Français face à la crise du logement social arrivée en 2019 sous le gouvernement Macron.
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