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Laurent Berger : "Quand on commence à travailler très jeune, il faut partir plus jeune, quand on a des métiers pénibles, il faut compenser"

par franceinter

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Laurent Berger, secrétaire général de la CFDT est l'invité du grand entretien à 8h20. Plus d'info : https://www.franceinter.fr/emissions/l-invite-de-8h20-le-grand-entretien/l-invite-de-8h20-le-grand-entretien-02-septembre-2019

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Laurent Berger sur l'expression de "préférence pour le chômage : "Je ne crois pas qu'il faille sortir des formules de ce type qui peuvent heurter toutes celles et tous ceux qui aujourd'hui sont en train de perdre leur boulot."
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Laurent Berger : "La CFDT est devenue la première organisation syndicale, pas en faisant de grandes déclarations, mais simplement parce qu'elle fait un travail de terrain énorme"
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Laurent Berger : "A Air France, je mettrais les représentants des salariés autour de la table, pour activer le dispositif de chômage partiel de longue durée. Avant de parler de plan social, on regarde des dispositifs alternatifs."
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Laurent Berger : "Nokia, Sanofi, sont des margoulins, excusez-moi de le dire comme ça. Il faudra distinguer ceux qui sont dans une vraie situation économique, et ceux qui sont comme les pétroliers qui profitent d'une marée noire pour vider leurs cuves."
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Laurent Berger : "Aujourd'hui, le système [de retraites] pénalise les femmes, ceux qui ont des carrières pénibles, hachées ou à faible progression de carrière"
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Laurent Berger : "Le grand soir social, j'y crois pas, parce que ça fait souvent des petits matins un peu tristes, dans l'Histoire"
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Laurent Berger : "Je suis circonspect : on ne voit pas grand chose, c'est flou. Il y avait deux grands défis à poser : la transition écologique et la justice. Dans cette interview, il n'y a rien sur la préoccupation des plus fragiles."
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Laurent Berger : "Je ne suis pas pour ces privatisations : pour ADP, faut pas se foutre de la gueule du monde, ce sont des endroits hyper stratégiques"
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Laurent Berger : "Au-delà des licenciements secs, ce qui m'interroge ce sont les suppressions d'emploi dans un secteur où les carnets de commande n'ont pas baissé."
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Laurent Berger : "Cette réforme est désincarnée, elle est théorique, elle est hors des préoccupations de ces travailleurs qui alternent périodes de chômage et d'emploi"
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Laurent Berger : "Oui, aujourd’hui il y a dans notre pays un recul du consentement à la solidarité"
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Laurent Berger : "On est dans une situation très compliquée économiquement et socialement. On ne va pas se remettre à se foutre sur la gueule sur la question des retraites en cette période."
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Laurent Berger : "Le gouvernement, lorsqu'il dit que [cette réforme], c'est pour lutter contre la précarité, c'est un mensonge : c'est pour lutter contre les précaires"
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Laurent Berger : "Sur la rémunération, il faut 8 milliards pour que chaque personnel hospitalier ait dès la fin de ce Ségur une vision claire d'une augmentation significative de sa rémunération."
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"J'en ai un peu assez d'attendre l'intervention à 20h pour savoir la façon dont les choses vont se passer" (Laurent Berger)
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Laurent Berger : "Il y a beaucoup d'incertitude et d'inquiétude. Et il y a de plus en plus de gens dans des situations difficiles."
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Laurent Berger : "Le plan de relance est taillé pour le court terme (...). Il mérite de l'exécution ou du contrôle : si les entreprises ne jouent pas le jeu en utilisant les mécanismes proposés pour embaucher, on aura arrosé du sable."

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24 novembre 2024 - leparisien

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