La photo choc et bouleversante de Magaux Pinot qui affirme avoir été battue par son compagnon... qui vient d'être relaxé par le tribunal "pour manque de preuves"
par morandini
C'est une photo choc et bouleversante qui a été publiée par Margaux Pinot, judokate française, sur son compte twitter. La jeune femme a porté plainte contre son compagnon et entraîneur pour violences conjugales. A la suite de l'annonce de sa relaxe, aujourd'hui, par le tribunal, la judokate a publié une photo de son visage après cette agression. Elle l'accuse de l'avoir frappée violemment dans la nuit du samedi 27 au dimanche 28 novembre. A la suite de la décision de la justice, la championne olympique a décidé de révéler sur les réseaux sociaux son visage avec les traces de ces violences conjugales. La photo montre un visage tuméfié avec de nombreux hématomes ainsi que des égratignures."Que vaut leur défense calomnieuse face à mes blessures et le sang jonchant le sol de mon appartement ?", a-t-elle écrit sous le cliché publié sur Twitter.Le tribunal a relaxé son compagnon pour manque de preuves. Lors de l'audience, il avait nié avoir frappé Margaux Pinot."Je ne lui ai pas mis de coup de poing ou de coup de boule. Ces traces, ce sont les endroits où on s'est cognés. Et s'il y en a partout, c'est qu'on s'est cognés pas mal."La judokate professionnelle a assuré une nouvelle fois sur Twitter avoir été "insultée, rouée de coups de poing" et que sa tête "a été frappée au sol à plusieurs reprises". Elle a également rajouté avoir été étranglée. "J’ai plusieurs blessures dont une fracture au nez et 10 jours d’interruption temporaire de travail", a-t-elle ajouté sur Twitter.Immédiatement après la publication de la photo et de son texte, de nombreux commentaires s'indignant de la situation ont été publiés.Clarisse Agbégnénou, également judokate de l'équipe de France, a apporté son soutien à Margaux Pinot. "Je n’ai pas les mots pour exprimer tout ce qui se passe dans ma tête et mon corps en tant que femme face à ce que ma coéquipière Margaux Pinot a subi. D’autant plus choquée de la décision de la justice. Que faut-il pour que les sanctions tombent, la mort ?", a-t-elle écrit sur Twitter.
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