La manifestation parisienne contre les violences sexistes, sexuelles et les féminicides a attiré plus de 49.000 personnes selon un comptage indépendant
par morandini
La manifestation parisienne contre les violences sexistes, sexuelles et les féminicides s'est élancée de la place de l'Opéra en direction de celle de la Nation ce samedi. 49.000 manifestants ont été recensés à Paris.a manifestation, à l'appel du collectif féministe #NousToutes, s'est élancée de la place de l'Opéra en direction de celle de la Nation. Derrière la banderole de tête tenue par l'Union nationale des familles de féminicide (UNFF), plusieurs personnes portaient des pancartes affichant la photo de leur proche assassinée. Depuis le début de l'année 2019, au moins 116 femmes ont été tuées par leur conjoint ou ex-conjoint, selon un décompte et une étude au cas par cas menés par l'AFP. Sur toute l'année 2018, le chiffre avait atteint 121 femmes victimes, selon le ministère de l'Intérieur.En province, une trentaine de marches étaient annoncées samedi, notamment à Lille, Bordeaux, Rennes, Strasbourg... Mais aussi à Saint-Etienne où 220 personnes ont bravé la pluie dans la matinée.A Toulouse, la marche a rassemblé plusieurs centaines de manifestants selon l'AFP. "A bas, à bas le patriarcat", "On se laissera plus jamais faire", scandaient les manifestantes. Dans la ville rose, le traditionnel cortège des "gilets jaunes" a opéré la jonction avec le défilé féministe, certains se mêlant aux rangs déjà formés, d'autres préférant fermer la marche.La marche de Rennes a rassemblé également plusieurs centaines de manifestants, et surtout de manifestantes. "On se sent tous concernés, c'était important de venir. (...) La prise en charge (des femmes victimes de violences, ndlr) doit être différente dans les gendarmeries", estimait Léa, étudiante de 19 ans.
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