La majorité se déchire après les propos de sa députée Maud Brégeon faisant le lien entre délinquance et immigration, allant à l'encontre des propos de la tête de liste Valérie Hayer
par morandini
Ce sont des propos tenus hier sur Cnews qui mettent le feu dans la majorité présidentielle et ce matin, dans le JDD et sur CNews, Gauthier le Bret révèle cette fronde, au sein de du groupe Renaissance, contre la députée.Maud Bregeon a fait hier le lien entre l'insécurité et l'immigration, "exacerbant les fractures et déclenchant une tempête de réactions parmi les députés macronistes, à l'approche des européennes" selon Gauthier Le Bret, le journaliste politique de la CNews.Sur une boucle Telegram interne à la majorité, le ton monte. . Une députée va jusqu’à qualifier Maud Bregeon de « lepénisée », ajoutant que ce n’est pas « un problème d’immigration mais de racisme ». Un député laisse éclater son malaise : « Sur la forme, je suis toujours très mal à l'aise quand, sur cette boucle de collègues, on pilonne l'un ou l'une de la sorte. »La députée des Hauts-de-Seine, Maud Bregeon, avait déclaré « qu'il faut être extrêmement ferme et lucide… Il y a aujourd'hui en France, un lien entre insécurité et immigration et il faut être aveugle pour affirmer le contraire. ».L'élue macroniste a appelé à « regarder les choses en face » après l'attaque au couteau survenue ce dimanche 27 mai à Lyon, pour laquelle un ressortissant marocain en situation irrégulière a été interpellé.La porte-parole du groupe Renaissance à l'Assemblée nationale assume ses propos en apportant des précisions : « cela ne signifie pas qu'on essentialise les gens. Un étranger n'est pas forcément égal à un délinquant. Mais néanmoins il y a parfois un lien. Le président de la République l'a dit, le ministre de l'Intérieur l'a dit. Et ça doit nous amener à être encore plus fermes dans les réponses pénales et dans le renvoi des personnes qui n'ont rien à faire sur le sol français », conclut-elle.À l'inverse, Valérie Hayer refusait de faire ce lien.« Moi je n'essentialise pas les gens. Je ne fais pas de lien, comme le fait le Rassemblement national, entre délinquance et immigration », défendait-elle sur Europe 1, soulignant que les statistiques ethniques étaient interdites en France.
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26 novembre 2024 - lequipe