L'installation d'un centre d'accueil de demandeurs d'asile à Saint-Brévin-les-Pins en Loire-Atlantique fait polémique et a provoqué un face à face tendu ce week-end
par morandini
L'installation d'un centre d'accueil de demandeurs d'asile (Cada) à Saint-Brévin-les-Pins en Loire-Atlantique fait polémique et a provoqué un face à face tendu ce week-end. Deux manifestations ont eu lieu ce dimanche de 10h30 à 12h30 : d'un côté les partisans au Cada, 250 personnes rassemblées sur le front de mer qui appelaient à la solidarité envers les réfugiés, les opposants de l'autre, 150 riverains et membres de groupes et partis d'extrême droite qui craignent pour leur sécurité.Le Cada doit être construit tout près d'une école à la Pierre-Attelée, de quoi inquiéter Sandrine Delatre, responsable du parti Reconquête d'Eric Zemmour pour le sud Vendée. "C'est une question de sécurité pour nos enfants, déclare-t-elle, on doit pouvoir les protéger. Cette immigration illégale génère de la violence. L'insécurité est partout."Pour les défenseurs du projet de Cada, comme Philippe Croze, président du "collectif Brévinois attentif et solidaire", crée en 2016 après l'arrivée de migrants à Saint-Brévin venus du camp de Calais, il n'y a aucune raison de s'inquiéter. "C'est navrant, confie-t-il, on ne comprend pas l'inquiétude de certaines personnes envers ces étrangers. Depuis 2016 (et l'arrivée de migrants de Calais à Saint-Brévin-les-Pins NDLR), il n'y a jamais eu de problèmes."
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