L'équipe de Morandini Live menacée ce matin en direct, alors qu'elle tente de montrer les tentes des migrants installés sur les Quais Parisiens, dans le 4e arrondissement, Pont Louis-Philippe
par morandini
Des dizaines de tentes et campements de fortunes sont actuellement installées sous les ponts de la capitale. Nous sommes en direct, sur les quais Parisien. Entre 400 et 500 personnes sont sous ces tentes, le long des quais, selon les chiffres communiqués, il y a un peu plus d'un mois par la Mairie de Paris. Les riverains sont parfois excédés, voire inquiets, par cette présence. Comme il le fait régulièrement, Jean-Marc Morandini a voulu montrer la réalité de terrain et une des équipes de Morandini live sur CNews s'est rendu sur place ce matin mais très vite Marie Blanchard et Bilal Nedman ont été menacés. A l'antenne, Marie Blanchard a raconté ce qui s'est passé, juste avant leur prise d'antenne : "Nous sommes arrivés vers 10h et nous avons tenté d'établir un contact avec les gens qui sont sur ce camp. Nous y sommes allés avec la caméra éteinte, juste pour parler avec eux et nous avons expliqué que nous ne filmions pas. Une personne en particulier nous a répondu de façon agressive et il nous a expliqué qu'il en avait après le police et après nous, même si on lui a dit que nous on voulait surtout lui donner la parole.Mais cette personne était furieuse, il a refusé que l'on s'approche, nous avons été menacé. Il était très véhément contre nous, très énervé, sur la défensive. Il est alors parti vers le camps et plusieurs personnes se sont positionnées dans l'allée pour surveiller que l'on ne tente pas de revenir. On a également des gens autour de nous. Je ne vous cache pas que l'on se sent au minimum surveiller par ces gens qui refusent que l'on s'approche."Jean-Marc Morandini a précisé que la situation était surréaliste car "ces gens sont en situation irrégulière, occupent un espace public et empêchent nos équipes de faire leur travail en les menaçant si elles s'approchent ! C'est très symbolique de ce qui se passe aujourd'hui dans de plus en plus d'endroits en France !" Ces sans-abris sont essentiellement des jeunes, de l'Afrique de l'ouest pour l'essentiel, pour qui faire valoir des droits relève du parcours du combattant. En début d'année, lors d'une vague de froid intense, le Gouvernement avait annoncé l'octroi de crédits supplémentaires de 120 millions d'euros, permettant la création de 10 000 places d'hébergement supplémentaires à l'échelle nationale.Cette initiative a suscité des tensions entre l'État et la municipalité, notamment la mairie de Paris, qui reproche au Gouvernement de l'obliger à prendre en charge des responsabilités qui relèvent de sa compétence.
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