L'actrice Anny Duperey ose briser le discours unanime à propos des accusations de Judith Godrèche contre 2 réalisateurs : "Six ans sous emprise je veux bien, mais quand même consentante non ?"
par morandini
Elle a une liberté de parole depuis des années, que personne ne semble pouvoir lui retirer et elle en fait preuve, une fois de plus de façon spectaculaire dans l'affaire Judith Godrèche. Interrogée ce midi sur RTL, Anny Duperey prend le risque d'aller à contre-courant des discours dans tous les médias en s'interrogeant et en posant des questions, que peut-être certains se posent mais n'osent pas exprimer à voix haute"Je vais me faire taper dessus mais je pense que tout cela est extrêmement exagéré. Six ans avec un réalisateur, sous emprise je veux bien, mais quand même consentante non ? Je ne sais pas trop quoi penser de ce truc-là mais je n’aime pas trop les chasses aux sorcières tardives."A la question de savoir, si elle avait elle-même été victime de prédateurs dans son métier, Anny Duperey a partagé son désarroi face à ces accusations qu’elle estime exagérées: "J’ai beaucoup de mal à réagir à ça. Peut-être que j’ai eu de la chance parce que j’étais, du fait de mon histoire personnelle avec la mort de mes parents, une espèce de survivante, personne ne se risquait de s’attaquer à moi. C’est comme ça, je n’avais pas le profil de la victime."pour mémoire, Judith Godrèche a déposé plainte contre le réalisateur Benoît Jacquot pour viols avec violences sur mineur de moins de 15 ans, ainsi que contre le réalisateur Jacques Doillon pour viol sur mineur de 15 ans par personne ayant autorité .
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