Isabelle Surply, élue de Saint-Chamond menacée de mort et d'égorgement sur les murs d'un collège de sa ville pour avoir demandé la fermeture administrative de la mosquée turque Millî Görüş
par morandini
Des inscriptions "Isabelle Surply on va t'égorger" ont été tracées sur plusieurs mètres sur un mur de l'institution Sainte-Marie de Saint-Chamond, dans la nuit de vendredi à samedi. Ce n'est pas la première fois que cette élue est menacée de mort, mais désormais selon elle, un cap a été franchi: "C'est la première fois qu'on explicite une action qualifiée de terroriste. C'est un cap franchi clairement. Dans la méthode, dans le choix des mots, même dans la taille des inscriptions. C'est de plus en plus violent, c'est de plus en plus gros."Isabelle Surply a porté plainte pour menaces de mort et elle a reçu le soutien du président de la Région Auvergne-Rhône-Alpes, Laurent Wauquiez, a écrit à Gabriel Attal pour l'alerter sur la situation et lui demande "de tout mettre en œuvre pour assurer la sécurité d'Isabelle Surply et celle de sa famille.L'élue précise que tout a débuté en 2016, quand elle a demandé la fermeture administrative de la mosquée turque Millî Görüş de sa ville. Quelques années plus tard, en 2022, elle milite pour l’expulsion de l’imam Ahmada de la mosquée de Saint-Chamond et parvient à ses fins.Selon Le Progrès , les tags ont été faits dans la nuit de vendredi à samedi, aux alentours d'1 heure du matin. L’un d’eux menace d'égorgement une élue de la ville, Isabelle Surply, membre de l'opposition municipale. Celle-ci, qui a fait part sur X de son «inconditionnel soutien» à la communauté arménienne en réaction aux inscriptions, a reçu l’appui de Marion Maréchal, tête de liste pour Reconquête aux Européennes.
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