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Figure de France Inter depuis 40 ans, Noëlle Bréham annonce être brutalement licenciée pour avoir "réclamé un CDI, d’abord à son employeur puis devant la Justice"

Name: Figure de France Inter depuis 40 ans, Noëlle Bréham annonce être brutalement licenciée pour avoir "réclamé un CDI, d’abord à son employeur puis devant la Justice"
Uploaded: 2022-11-07T19:47:15+01:00
Duration: 42 s

par morandini

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Figure de France Inter depuis 40 ans, Noëlle Bréham annonce être brutalement licenciée pour avoir "réclamé un CDI, d’abord directement à son employeur puis ensuite devant la Justice". Voici le communiqué que vient de faire parvenir son avocat à la rédaction de jeanmarcmorandini.com : "Noëlle BREHAM, figure emblématique du service public audiovisuel (Animatrice de « Silence ça pousse » sur France 5 pendant 13 ans, Productrice-animatrice de plusieurs émissions de radio sur France Inter dont « Les P’tits bateaux » depuis 25 ans) vient d’être brutalement licenciée après 40 années de CDD successifs imposés.Motif du licenciement : avoir refusé un énième CDD et réclamé, d’abord directement à son employeur puis ensuite devant la Justice, un statut normal en CDI, tel que prévu par le Code du travail.RADIO FRANCE se sépare ainsi brutalement d’une figure passionnée, méritante et aimée des auditeurs (après 25 années d’existence, l’émission « Les P’tits bateaux » était en effet l’émission la plus écoutée le dimanche soir).Noëlle BREHAM est une nouvelle victime de la politique structurelle d’abus de recours aux contrats précaires qui est profondément illégale, comme cela a été dénoncé à plusieurs reprises par la Cour des comptes.RADIO FRANCE s’affranchit délibérément des règles du droit du travail et persiste à appliquer à nombre de ses salariés un statut dérogatoire les maintenant dans une précarité contractuelle ayant pour conséquence de les priver des droits auxquels ils peuvent légitimement prétendre.Il est surprenant de constater qu’un opérateur public, sous tutelle du Ministère de la Culture, et financé par la redevance des Français(es), viole ainsi délibérément la Loi."