En larmes, la mère du bébé agressée à Mulhouse avec son ami témoigne sur le plateau de TPMP : "J'ai hurlé, j'ai demandé d'arrêter... Il y avait du sang partout sur la poussette..."
par morandini
C'est en larmes, que la jeune femme raconté son agression hier soir sur le plateau de "Touche pas à mon poste". Un témoignage bouleversant entre incompréhension et choc d'avoir été ainsi agressé gratuitement. Elle raconte, le couteau, le son, l'appel au secL'agresseur aurait été agacé, selon des témoins, par les pleurs du bébé de 6 mois. Il serait allé dans un premier temps expliquer sa colère au jeune homme de 26 ans accompagnant les parents de l'enfant, qui s'étaient absentés momentanément. Après un échange peu cordial, il serait retourné s'asseoir à sa place, mais alors que le jeune homme, cousin de la mère de l'enfant, allait sortir du train en gare de Mulhouse, le quinquagénaire s'est rué sur lui avec un couteau, lui infligeant plusieurs coups.La victime présentait quatre plaies importantes, à l'arrière du crâne, au niveau de la nuque et sur le visage. La mère, qui avait voulu s'interposer, a été blessée à la main. homme de 54 ans a été condamné à quatre ans de prison ferme vendredi par le tribunal judiciaire de Mulhouse (Haut-Rhin) pour avoir agressé au couteau une mère de famille et le cousin de celle-ci, au motif que son bébé pleurait trop fort dans le train.Le quinquagénaire a été reconnu coupable d'avoir, mardi soir, peu avant 20 heures, dans un TER reliant Strasbourg à Bâle (Suisse), poignardé un jeune homme de 26 ans, qui accompagnait un couple voyageant avec le nourrisson.Il a été incarcéré.Une agression qualifiée à l'audience de «totalement gratuite» par le procureur de la République, Philippe Pin. Selon le magistrat, «son profil est inquiétant», l'homme a déjà été condamné «pour d'autres faits» en Grèce.Le prévenu a soutenu n'avoir porté qu'un coup, et l'explique :«Je me suis senti menacé. Ils m'ont insulté. J'ai eu peur. Ils avaient une lacrymogène», a-t-il affirmé, quand bien même aucune bombe lacrymogène n'a été retrouvée par la suite, selon la présidente du tribunal.Son avocate, Me Christelle Hardouin, a elle estimé que ce dossier était «juste la démonstration du drame de l'alcoolisme et de la pauvreté intellectuelle du mis en cause», dans un état de «confusion mentale» et qui n'a «pas réfléchi».
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