En larmes, Britney Spears a remporté cette nuit une victoire dans son combat pour faire lever sa tutelle, une juge l'autorisant pour la première fois à choisir son propre avocat
par morandini
Britney Spears a remporté cette nuit une victoire dans son combat pour faire lever sa tutelle, une juge autorisant pour la première fois la reine de la pop à choisir son propre avocat, chargé de faire annuler cette mesure qui la prive d'une grande part de son autonomie.Pour la première fois depuis l'instauration -- il y a treize ans -- de cette tutelle principalement gérée par son père et qu'elle conteste de façon de plus en plus véhémente, l'interprète de "Toxic" et "...Baby One More Time" a vu son horizon s'éclaircir. "On avance les gars... on avance", a salué la star sur Instagram, se filmant en train de faire la roue sur une pelouse, en guise de célébration. La juge des Los Angeles chargée de décider si Britney Spears doit ou non faire l'objet de cette mesure restrictive a en effet autorisé mercredi la chanteuse à choisir par elle-même l'avocat pour la défendre dans cette procédure, ce qu'elle n'avait pas été en mesure de faire jusqu'ici.Mathew Rosengart, avocat d'autres stars d'Hollywood comme Sean Penn ou Steven Spielberg, représentera désormais l'artiste. Il a dans la foulée indiqué à l'AFP qu'il prévoyait de déposer "dès que possible" une requête afin que le père de la chanteuse, Jamie Spears, n'ait plus de contrôle sur les biens de sa fille.La chanteuse de 39 ans avait été placée sous ce régime en 2008, après une descente aux enfers très médiatisée à l'époque. Les conditions en sont très strictes et stipulent que les décisions la concernant sont prises notamment par son père Jamie Spears, avec lequel elle entretient de longue date des relations difficiles. La star qui a pris la parole à l'audience par téléphone mercredi a dit vouloir une "enquête" contre ce dernier, voire même une "ordonnance de protection".En larmes, elle a supplié la juge de mettre fin à cette "tutelle abusive", allant jusqu'à dire au tribunal qu'elle pensait à un moment "qu'ils essayaient de (la) tuer". Un témoignage similaire au plaidoyer explosif livré fin juin par la chanteuse et qui avait suscité un nouvel engouement pour cette affaire. "Traumatisée" et "déprimée", elle avait dit être empêchée de prendre des décisions concernant ses amitiés ou ses finances, et n'avoir pas pu se faire retirer son stérilet alors qu'elle souhaitait d'autres enfants.
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26 novembre 2024 - lequipe