Emmanuel Macron dénonce depuis Bruxelles "la parole désinhibée de ces derniers jours, le racisme ou l'antisémitisme désinhibé"
par morandini
Alors qu'un député sortant RN a estimé qu'un membre du gouvernement ne pouvait pas être binational et visé particulièrement l'ancienne ministre de l'Éducation Najat Vallaud-Belkacem, Emmanuel Macron s'est emporté:«C'est une dissolution des esprits et des consciences», «une trahison profonde de ce qu'est la France», a-t-il martelé, dénonçant «la parole désinhibée de ces derniers jours, le racisme ou l'antisémitisme désinhibé».«La France s'est construite par des grandes figures. Je rappelle que parmi les premiers élus de la République, il y eut des non-Français qui ont fait notre République», a-t-il ajouté, alors que le président du RN Jordan Bardella dit vouloir interdire certains emplois «extrêmement sensibles» aux Français ayant une double nationalité.«Nous devons combattre avec force et on doit s'indigner de ces choses-là», a-t-il ajouté, prenant la défense de «Najat Vallaud-Belkacem, de tous les ministres et de tous les parlementaires, mais de toutes les femmes et des hommes qui, dans notre pays, sont Français et ont une autre nationalité» en raison de «leur histoire familiale», «l'histoire de leur vie», «l'exil», «les choix d'amour ou de vie professionnelle».Prié de dire s'il donnerait une consigne pour le second tour en cas de duels entre des candidats du Rassemblement national et de la coalition de gauche Nouveau Front populaire, il a répondu: «J'ai demandé à ce que les responsables politiques s'expriment avec la plus grande clarté. Et ils le feront.»
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