Emile - Regardez la porte-parole de la Gendarmerie Nationale qui évoque, sur CNews, les différentes hypothèses après la découverte du crâne
par morandini
Toutes les pistes sont encore ouvertes, selon Marie-Laure Pezant, porte-parole de la Gendarmerie nationale. La gendarmerie étudie plusieurs hypothèses, notamment "que ces ossements aient été amenés sur les lieux après les recherches, ça peut être aussi la configuration des lieux qui s'est modifiée à cause des conditions météorologiques", a-t-elle expliqué."Toutes ces pistes-là sont exploitées. Ça peut être une thèse accidentelle, une thèse criminelle, l'enquête va permettre de définir les circonstances, c'est pour ça qu'elle doit être minutieuse. On met beaucoup de moyens avec des experts qui permettent de ne rien oublier pour l'enquête".L'hypothèse privilégiée par Jacques-Charles Fombonne, ancien commandant du centre national de formation à la police judiciaire de la gendarmerie, est celle d'un "déplacement du corps"."Ça milite plutôt pour l'hypothèse d'un corps qui aurait été déplacé et qui aurait été mis justement à cet endroit, sachant qu'on dit qu'on n'y reviendrait pas", a-t-il estimé . "Compte tenu des moyens qui ont été mis, (...) on peut difficilement imaginer, même si le corps a été enterré assez profondément, qu'ils [les enquêteurs] soient passés à côté. D'autant plus qu'ils sont passés à plusieurs reprises, plusieurs jours après la disparition du corps", dans la zone où les ossements ont été découverts.Selon Jacques-Charles Fombonne, quelqu'un a pu prendre "peur à l'issue de la reconstitution" organisée le 28 mars, "et est venu se débarrasser du corps". Autre hypothèse soulevée par l'ancien commandant de la section de recherche du centre d'Orléans, celle d'un déplacement du corps par des "animaux".
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