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Deuxième incident à Mayotte : Emmanuel Macron perd son sang froid face à la foule en colère : "Ca m'enerve votre réaction, car c'est irrespectueux pour ceux qui travaillent !"

Name: Deuxième incident à Mayotte : Emmanuel Macron perd son sang froid face à la foule en colère : "Ca m'enerve votre réaction, car c'est irrespectueux pour ceux qui travaillent !"
Uploaded: 2024-12-20T07:44:04+01:00
Duration: 47 s

par morandini

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Deuxième incident à Mayotte hier dont les images viennent d'apparaître sur les réseaux sociaux. On peut y voir Emmanuel Macron qui perd son sang froid face à la foule en colère qui lui reproche la situation dramatique de l'île et le manque de secours, d'alimentation et d'eau. Visiblement le président ne supporte pas ces critiques et va leur dire : "Il n'y a pas un endroit de l'Océan Indien où on aide les gens autant. On ne peut pas vouloir être un département français et dire que les choses ne vont pas comme ça. Dans quel autre département de l'Océan Indien, les choses se passent comme ça ? Alors, il faut que tout le monde se respecte. Il faut rester une équipe. Ca m'énerve votre réaction, car c'est irrespectueux pour ceux qui travaillent !" Lors de sa visite, dans un autre moment tension, le Président avait également été confronté à une foule en colère qui réclamait sa démission. « Macron démission ! », lancent des jeunes, accompagnés de plusieurs mères de famille. La colère est grande. « Est-ce qu’on devait attendre le cyclone pour votre présence ? On en a marre », s’emporte un jeune. « Demain, toi tu repars et nous on galère ! », renchérit un autre. Le chef de l’Etat tente d’expliquer les mesures annoncées au fil de la journée pour accélérer le retour à la normale mais n’arrive pas à se faire entendre, sans cesse entrecoupé. « Eh, mais vous m’écoutez ? », s’agace-t-il. « Est-ce que vous voulez que j’essaie de vous expliquer un peu ce qu’on fait ? » « Nan, tu racontes des salades », répond un des manifestants. « Si je racontais des salades, je serais pas là », assure le président. « J’aurais pu aller me planquer, je suis là parmi vous ! » « C’est insupportable ce que vous vivez depuis six jours, mais c’est pas moi le cyclone ! Je ne suis pas responsable ! », finit par lancer le président.