Dépakine un nouveau scandale sanitaire
par morandini
La Dépakine et les autres formes de ce médicament ont fait au moins 14.000 victimes, estiment l'épidémiologiste Catherine Hill et la présidente de l'association de victimes Apesac dans un livre à paraître aujourd'hui. "On peut raisonnablement estimer que 14.000 personnes ont présenté des atteintes causées par l'exposition in utero au valproate de sodium", la molécule active de la Dépakine, conclut cette étude, qui figure en annexe du livre de la présidente de l'Apesac Marine Martin, "Dépakine, le scandale sanitaire" (éditions Robert Laffont). Ce médicament est commercialisé en France depuis 1967 pour le traitement de l'épilepsie (sous la marque Dépakine, de Sanofi, ainsi que sous des marques génériques), et depuis 1977 pour les troubles bipolaires (Dépakote et Dépamide). Il est aujourd'hui sur la sellette en raison de sa dangerosité pour le fœtus lorsqu'il est pris par une femme enceinte. On estime qu'il y a un risque de l'ordre de 10% que l'enfant naisse avec des malformations physiques, ainsi qu'un risque de 30% à 40% d'atteintes neurologiques, se traduisant par des troubles autistiques, des retards intellectuels ou des difficultés de coordination.
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