Clémentine Autain de LFI, en larmes ce soir sur le plateau de "C à vous" sur France 5, en évoquant sa mère qui a tourné avec un réalisateurs accusé d'agressions sexuelles et de viol
par morandini
L'émotion et les larmes de Clémentine Autain de la France Insoumis en ce soir sur le plateau de "C à vous" sur France 5, en direct, alors qu'étaient évoquées les violences faites aux femmes et en particulier le cas des deux réalisateurs Benoît Jacquot et Jacques Doillon qui répondent de leurs actes supposés devant la justice depuis lundi.Visiblement très sincèrement touché par le dossier, sa mère étant actrice et étant décédée alors qu'elle avait 12 ans, la femme politique et féministe a expliqué en larmes : "Je suis particulièrement émue parce que cela me touche... Parce que je suis fatigué, mais aussi parce que ma mère était actrice et elle a tourné avec Jacques Doillon... Je suis désolé. (..)Il y a toutes ces femmes qui parlent et c'est un vrai courage. Il faut qu'on les entendent et qu'on comprenne que quand on dit non, c'est non, et cela donne plus de valeur au 'oui'. (..)Les mots de Judith Godrèche me touchent...Vous croyez que si Mr Bardella arrive au pouvoir il va s'intéresser aux violences faites aux femmes ? Non, tout ce qui l'intéresse c'est quand ce sont des immigrés... Et on est à trois jours de cette bascule... Pardonnez moi..."Le parquet de Paris a requis mercredi la mise en examen du cinéaste Benoît Jacquot pour des violences sexuelles commises sur deux actrices, a indiqué le ministère public.Le réalisateur et scénariste français est poursuivi pour « viol, agression sexuelle et violences, susceptibles d’avoir été commis entre 2013 et 2018 » au préjudice de Julia Roy et pour « viol sur mineur par personne ayant autorité, viol par concubin, susceptibles d’avoir été commis entre 1998 et 2000, et en 2007 » au préjudice d’Isild Le Besco.Benoît Jacquot était en garde à vue depuis lundi à la Brigade de protection des mineurs, tout comme le cinéaste Jacques Doillon. Ce dernier a lui vu sa garde à vue levée mardi soir « pour des raisons médicales » et a été relâché sans poursuites à ce stade – le ministère public devant encore définir « les modalités des suites à donner » le concernant.« Dans les deux procédures, les plaignantes qui ont dénoncé des faits qui ne figurent pas dans la prévention retenue seront contactées personnellement », a souligné le parquet.L’enquête préliminaire avait en effet été déclenchée après la plainte déposée par une autre actrice, Judith Godrèche, à l’encontre des deux cinéastes, qui contestent les accusations.
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