Que reste-t-il d’une œuvre et d’une vie aussi riche que celle d’Albert Camus, 60 ans après sa disparition ? Celle de Camus nous aide à penser le présent. Malade de la tuberculose il frôle la mort à 17 ans, et décide d’aimer la vie, malgré son « absurdité ». Journaliste à « Combat », résistant pendant la guerre il est de ceux qui penchent du côté de l’action, contre le camp du renoncement. Partisan de l’engagement il refuse la violence d’où qu’elle vienne, même des opprimés. Né dans la pauvreté, dans une Algérie française il obtiendra le prix de Nobel de littérature. Si Camus était encore vivant que dirait-il de cette période de montée des populismes, et de radicalité comme preuve de l’engagement ? Après la diffusion « Camus, l’icône de la révolte », Fabrice Gardel, Jérôme Chapuis et ses invités ouvrent le débat.
Avec :
Jean BIRNBAUM : Rédacteur en chef du Monde des livres,
Hocine RAHLI : Professeur agrégé de philosophie,
Agnès SPIQUEL : Présidente de la société des études camusiennes, spécialiste de Camus ,
Vincent DUCLERT : Historien, chercheur à l’EHESS.
Présenté par Jérôme CHAPUIS : -.
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