C’est un monde - Les gardes d’enfants
par telematin
Chroniqueur : Laurent Bignolas Quelles sont les différentes alternatives dans les autres pays ? Comment s’organisent les parents ?Existe-t-il des aides de l’État ? C’est ce que nous verrons, au Brésil, en Russie, au Canada, puis en Chine ! - Dominique Derda nous dit qu'en Russie les grand-mères sont encore très présentes dans la vie des familles et ce sont elles qui s'occupent des jeunes enfants pendant que les parents travaillent. Elles partent même en vacances avec eux pour garder les enfants. Dans les squares, sur les aires de jeux, ce sont elles qui promènent et font prendre le frais aux bébés. Même par -15 ou -20°. Bref, en Russie c'est « jamais sans Mamie ».@domderda- Fanny Lothaire nous explique qu’au Brésil, les places dans les crèches publiques sont une denrée rare ! En 2018, rien que dans la ville de Rio, 34 000 enfants n'avaient pas de place en crèche. Une situation qui met en danger les familles les plus démunies. Impossible financièrement pour beaucoup de mères d'arrêter de travailler mais ici seules les familles les plus riches peuvent s'offrir une place en crèche privée. Pour espérer avoir la place tant attendue, une solution : faire la queue des heures devant les bureaux du procureur de la République de Rio et porter plainte contre ce qu'elles considèrent comme une atteinte à leurs droits ! - Arnauld Miguet évoque l’arrivée de nouveaux compagnons d’apprentissage dans les crèches chinoises : les robots ! Ils deviennent même un argument de poids pour attirer les parents dans les crèches privés. @arnauldmiguet @francetvchine- Un reportage de Claude Deschênes au Québec où il y a 400 000 enfants de moins de cinq ans et 300 000 places en service de garde. Le système de garderie mis en place par le gouvernement québécois en 1997 fait l’envie du reste du pays. Avant d’accorder des congés parentaux très avantageux aux parents, le gouvernement a eu la bonne idée de créer un réseau public de garde d’enfants à prix abordable pour permettre aux parents de retourner au travail en toute confiance après la naissance de leurs enfants. Au début, une place dans ce réseau contrôlé par l’État coûtait 5$ par jour. Cette politique a fortement encouragé les femmes à investir le marché du travail ce qui a eu un impact majeur sur la vigueur de l’économie. Ces dernières années, le réseau des garderies privées s’est aussi développé grâce à de généreux crédits d’impôt consentis aux parents qui choisissaient cette option. @claudedeschenes- Isabelle Martinet nous fait un état des lieux des systèmes de garde en France.
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