C’est un monde - COP 24
par telematin
Chroniqueur : Laurent BignolasCette semaine, à l’approche de la COP24, le climat est à l’honneur ! Qui sont les plus grands défenseurs de l’environnement ? - Quelles sont les petites initiatives locales mises en place pour un monde plus propre ?- Et comment sont-elles nées ? C’est ce que nous verrons en Inde, au Japon, au Sénégal, puis au Brésil- Nicolas Bertrand qui nous dit que l'Inde est le paradis des déchets plastiques. Le pays en génère plus de 25 millions de tonnes par jour. Les décharges à ciel ouvert sont débordées, les déchets envahissent les rues. Face à cette situation alarmante, un entrepreneur indien a décidé d'agir. Il a lancé il y a un an une entreprise de bâtiment pas comme les autres. Les maisons qu'il érige ne sont pas faites de béton, mais de plastique recyclé. Murs, plafonds et toits sont fabriqués à partir de 2,5 tonnes de sacs plastiques traités et transformés en matériaux de construction. Dans ce pays où les déchets plastiques s'entassent par millions de tonnes, le concept commence à séduire.@nicolabertran@F2newdelhi- Arnauld Miguet, qui nous mène à deux heures au Nord de Tokyo à Fujino, nichée au cœur d’une vallée à la végétation luxuriante. Elle revendique fièrement le titre de « ville la plus verte du monde ». La raison ? Ses habitants qui, après la catastrophe de Fukushima ont décidé de se mettre à consommer tout en respectant l’environnement. Habités d’une conscience écologique très forte, ils ont décidé de créer une micro-société basée sur la permaculture, l’utilisation des ressources locales, la production d’énergie… pour faire de leur ville la pionnière de la transition écologique au Japon. Résultat aujourd’hui la communauté tend à être totalement autonome en énergie et a quasiment atteint l’autosuffisance alimentaire ! Aujourd’hui, Fujino aspire à devenir un modèle pour le Japon, et même au-delà. Les habitants ouvrent leur communauté à des visiteurs le temps d’un stage d’une semaine pour ceux qui voudraient, une fois de retour chez eux, s’inspirer du mode de vie de Fujino.@arnauldmiguet @francetvchine- Fanny Lothaire, qui nous conduit au Brésil dans l’Etat de Rondônia, situé à la frontière bolivienne où la déforestation illégale atteint des records, Google Earth a fourni des téléphones et des GPS à la tribu indigène des Surui. Formant une équipe de surveillance, des membres de la communauté prennent des photos et des vidéos de la forêt, non-cartographiée par l'entreprise américaine. En actualisant chaque mois ces données via un logiciel d’Open Data, c’est pour eux un moyen innovant et efficace de surveiller l'exploitation forestière sauvage. Récemment, dans 7 villages, la communauté a identifié et numéroté tous les noyers. Des arbres précieux pour le peuple indigène qui en récolte et vend les fruits. Aujourd'hui encore, des milliers d'hectares de forêt amazonienne disparaissent et avec eux une faune et une flore irremplaçable. Victime de l'abondance et de la richesse de ses ressources naturelles, le « poumon vert de la planète » est pris pour cible par les activités agricoles, très souvent de manière illégale.- Marc de Chalvron qui nous dressera le portrait d’un Français installé au Sénégal depuis son adolescence et qui s’est fixé un objectif un peu fou : planter quatre cent mille arbres dans le pays en une année. Et pour l'instant, c'est bien parti. Face à la déforestation, il mobilise des centaines de villageois et a replanté déjà plus de trois cent mille arbustes dans la mangrove. Une nécessité pour l'environnement mais aussi pour les riziculteurs. Sans la mangrove, l'eau devient salée et détruit les champs de riz.@marcdechalvron@France2Afrique- Isabelle Martinet qui nous dit si la France respecte (ou pas) l’accord de Paris de 2015.
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