Avec Sonia de la Provôté - Manger c'est voter (19/03/2019)
par publicsenat
Pour ce nouvel épisode de Manger c´est voter, le journaliste gastronomique Périco Légasse prend la direction du Calvados. C´est la sénatrice Sonia de la Provôté (Union centriste) qui l´accueille. Ensemble, ils vont parcourir le département à la rencontre d´éleveurs, producteurs, marins pêcheurs qui se battent pour maintenir une agriculture normande de grande qualité. Première étape : Grandcamp-Maisy, le port historique de la coquille Saint-Jacques. Jean-Baptiste Marion est marin pêcheur. Patron de Telemaque 1, il pêche la coquille du 1er octobre au 15 mai. Une pêche devenue compliquée et fortement concurrencée par les Britanniques qui ont le droit de pêcher dans les mêmes eaux toute l´année. Puis, direction Courtonne-la-Meurdrac. Un village de 650 habitants. Depuis cette année, la cantine scolaire est passée au 100% bio ! Avec un maximum de produits locaux. Le repas est facturé 3 euros 55 aux familles. David Abdou est un industriel qui s´est mis dans la tête de relancer la brioche de son enfance: la fallue. Tous les ingrédients sont normands : le beurre, la crème, les oeufs, et la farine. Il prouve ainsi qu´on peut faire une brioche traditionnelle à une échelle industrielle. Que serait la Normandie sans ses fromages ? Jérôme Spruytte élèvent une centaine de vaches normandes. Il transforme le lait en Pont l´Evêque fermier en AOP. Un combat de tous les jours pour défendre ce fromage fermier au lait cru ! Si la vache normande est reconnue pour l´excellence de son lait, elle l´est également pour l´excellence de sa viande. A 57 ans, Yannick Queguiner vient d´effectuer un virage dans son activité professionnelle. Jusqu´en 2017, il produisait du lait. Un lait que Lactalis lui achetait 31 centimes le litre. Impossible pour lui d´en vivre. Début 2018, il abandonne le lait et se lance dans la viande normande qu´il vend en direct à la ferme. Et ça marche ! Les clients sont au rendez-vous, et Yannick peut désormais se verser un salaire. Avant le traditionnel dîner qui clôture l´émission, Périco et la sénatrice ont rendez-vous avec Antoine Marois. Après avoir débuté sa carrière comme ingénieur agronome dans le monde du vin, il exploite aujourd´hui 18 hectares de vergers entièrement consacrés à la pomme. Antoine redécouvre le cidre qu´on appelle très souvent « le vin de pomme » » !Retrouvez toute l'actualité politique et parlementaire sur http://www.publicsenat.frSuivez-nous sur les réseaux sociaux :Facebook : https://www.facebook.com/publicsenatTwitter : https://twitter.com/publicsenatInstagram : https://instagram.com/publicsenat
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