Au Niger, “le désert est un cimetière à ciel ouvert” pour les migrants
par BFMTV
Agadez est l’une des plaques tournantes de l’immigration au Niger: les migrants la surnomment “la porte de l’Enfer”. Cet Enfer, c’est la traversée du désert, mortelle pour de nombreux migrants clandestins abandonnés par leurs passeurs. Brahim Manzo, journaliste et défenseur du droit des migrants, dit recevoir régulièrement des photos de ces cadavres gisant sur le sable brûlant. “Le désert est un cimetière à ciel ouvert”, témoigne-t-il. Au printemps 2015, l'Assemblée nationale nigériane a adopté une loi pour lutter contre le trafic illicite de migrants, mais les passeurs continuent d’exercer dans l’illégalité.
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