Attaque du Hamas : Après la mort de son compagnon, réserviste dans une unité spéciale israélienne, Omer Ohana est parvenu à faire évoluer les droits pour les concubins de soldats homosexuels décédés au combat
par morandini
Tué dans la nuit du 7 au 8 octobre lors d’affrontements face aux combattants des terroristes du Hamas, le soldat Sagi Golan a été tué par le Hamas laissant derrière lui son compagnon, Omer Ohana. Sagi Golan est mort au combat alors qu’il luttait contre les terroristes du Hamas au kibboutz Beeri, l’une des villes situées à proximité de la frontière de Gaza qui est devenue un symbole du carnage commis par le Hamas, le 7 octobre, quand environ 2500 terroristes ont franchi la frontière avec l’État juif, assassinant 1400 Israéliens, en majorité des civils. Les hommes armés du groupe terroriste ont pris également plus de 200 otages.Devenu veuf, ce dernier s’est battu et a obtenu pour les concubins de soldats homosexuels décédés les mêmes droits que les couples mariés.Par le passé, seuls les couples hétérosexuels pouvaient en effet bénéficier de l’allocation de veuvage. Mais grâce au combat mené par Omer Ohana, la Knesset, le Parlement israélien, a amendé la mention accordant le soutien de l'État aux seuls veufs et veuves de soldats mariés, permettant à «toutes les personnes qui vivent en concubinage» d’y accéder.Les concubins d'otages ou de disparus peuvent aussi en bénéficier quel que soit leur genre, a indiqué Yorai Lahav-Hertzanu, un élu qui a oeuvré à l'adoption de la loi et qui a salué «une étape majeure sur la voie de l'égalité».En couple depuis six ans, Sagi Golan et Omer Ohana avaient prévu de s’unir le 20 octobre au cours d’une cérémonie. Une cérémonie néanmoins sans valeur officielle en Israël au vu de la législation locale : seuls les mariages religieux y font foi. En revanche, un mariage homosexuel réalisé à l’étranger peut y être reconnu.Après avoir appris le décès de son compagnon, Omer Ohana s’était lancé dans une quête pour la reconnaissance de sa relation avec son compagnon décédé. Dans un pays où les minorités sexuelles ont obtenu une visibilité et des droits supplémentaires ces dernières décennies, Sagi et Omer n'avaient cependant «jamais fait l'expérience de la discrimination».L’appui de médias israéliens, qui ont relayé le combat d'Omer Ohana face à l’administration pour avoir droit au soutien financier, psychologique et médical prévus par la loi, a permis au veuf d’être soutenu par l’État.Malgré cette victoire personnelle, son combat ne s'arrête toutefois pas là : Omer Ohana entend en effet désormais militer pour «un ensemble de huit lois» qui, une fois adoptées, «garantiront une égalité absolue en Israël» aux personnes LGBT.
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