Antivax - Inquiétude du gouvernement face à la radicalisation du mouvement et aux attaques de centres de vaccinations en France
par morandini
La colère est-elle en train de se transformer en actes terroristes ? En tout état de cause, une certitude, la radicalisation des anti-vaccins est de plus en plus notable. Ainsi le centre de vaccination d'Urrugne a été touché par un incendie dans la nuit de samedi à dimanche. Le procureur de la République de Bayonne a saisi le service de police judiciaire de Bayonne d'une enquête de flagrance pour destruction volontaire par incendie.Le chapiteau du centre de vaccination à Urrugne a en partie brulé dans la nuit de samedi à dimanche. Les pompiers ont été appelés vers 3h du matin. Plusieurs point de départ de feu ont été relevés. Selon les premiers éléments de l'enquête, il s'agirait d'un incendie volontaire. Le procureur de la République de Bayonne a dans ce sens saisi le service de police judiciaire de Bayonne d'une enquête de "flagrance pour destruction volontaire par incendie".Un centre de vaccination contre le coronavirus a déjà été vandalisé hier à Lans-en-Vercors, en Isère. "Le bâtiment communal dans lequel était installé le centre est complètement hors d’usage, tous les systèmes de lutte contre l’incendie ont été ouverts", explique Michaël Kraemer, spécialiste dans la vérification matériel des microcontrôleurs sécurisés.Du mobilier, des seringues et des compresses ont également été saccagés, a indiqué le maire de cette commune, confirmant une information du quotidien régional Le Dauphiné Libéré. Du matériel municipal stocké dans des garages sous le bâtiment a lui aussi été endommagé tandis que la structure et le parquet du bâtiment sont gorgés d’eau.Les casseurs n'en sont pas restés là : "1940", "ARN = Danger", "Vaccin = génocide", des inscriptions antivaccins ainsi que des croix de Lorraine ont aussi été taguées sur l'édifice ainsi que l'office de tourisme. "On fait des raccourcis douteux et ignobles, c’est un manque de culture et de respect total par rapport à l’histoire du Vercors", haut-lieu de maquis durant la Seconde Guerre mondiale, dénonce M. Kraemer. "On paye aussi le prix de l’instrumentalisation de certains grands politiques nationaux qui pour exister aujourd’hui se servent de la méfiance vis-à-vis de la vaccination", accuse le maire, en établissant un lien avec différents comités anti-passe sanitaire locaux.
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