L'Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé compte, va renouveler son alerte pour différents médicaments contre le rhume, dont les plus connus sont Humex, Actifed, Dolirhume, Nurofen rhume, Rhinadvil...
Dans certains cas, ces médicaments, appelés vasoconstricteurs car ils décongestionnent le nez, sont soupçonnés de provoquer de graves effets indésirables, tels que des infarctus du myocarde ou des accidents vasculaires cérébraux (AVC).
L'ANSM avait déjà lancé une alerte sur le sujet en octobre 2022, son site internet détaillant : « nous rappelons que le rhume guérit spontanément en 7 à 10 jours sans traitement et appelons à la prudence avant toute prise d'un médicament vasoconstricteur. Ce type de médicament ne doit pas être utilisé en première intention en cas de rhume. »
En février déjà, l'Agence Européenne du Médicament (EMA) annonçait effectuer un examen de certaines complications au cerveau après la prise de certains médicaments contenant de la pseudoéphédrine.
Alertée par l'Agence française du médicament (ANSM), l'EMA évoquait des "préoccupations concernant le risque de syndrome d'encéphalopathie postérieure réversible (SEPR) et de syndrome de vasoconstriction cérébrale réversible (RCVS), des affections affectant les vaisseaux sanguins du cerveau".
Dans son alerte de l'an dernier, l'ANSM rappelait que des millions de boîtes de ces comprimés étaient vendus chaque année en France, malgré une forte diminution liée à la COVID-19. Ces médicaments en vente libre dans les pharmacies, à base de pseudoéphédrine, ont pour effet de réduire les vaisseaux sanguins et en cas de rhume de décongestionner le nez. Trois millions de boites de ces comprimés ont été vendues en 2021 en France.
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