Affaire Jubillar : Le procureur a-t-il menti ? L'un des avocats de Cédric Jubillar s'exprime dans la quotidienne de "Crimes et Faits divers" sur NRJ12 à propos ces rebondissements
par morandini
Hier, un des avocats de Cédric Jubillar s'est exprime en direct dans Crimes et Faits Divers sur NRJ12 sur les nouveaux rebondissements dans ce dossier. A noter que lundi, en direct et en prime, Jean-Marc Morandini reviendra sur cette affaire dans une grande page spéciale sur les affaires qui vont marquer 2022.Le 18 juin dernier, le procureur de la République de Toulouse expliquait en conférence de presse que les gendarmes étaient arrivés au domicile des Jubillar le 16 décembre, soir de la disparition, et avaient découvert une machine en train de tourner dans laquelle se trouvait la couette de Delphine avait relaté l’ancien procureur de Toulouse, le 18 juin 2021: "Quand ils arrivent sur place à 4h50 les gendarmes trouvent Cédric Jubillar occupé à déclencher une machine à laver dans laquelle se trouve la couette du lit sur lequel elle dormait, ça se passe dans un contexte incongru et ça se situe dans une habitation ou l'etat d'entretien est négligé. On ne voit pas l'intérêt".Mais rebondissement hier car on apprend que la couette n'a en réalité jamais été dans la machine à laver. BFM précise en effet que des photos prises le 16 décembre montrent que la couette était bien dans le salon, et non dans la machine à laver, quand les gendarmes sont arrivés. "Le procureur a menti", ont affirmé les avocats de Cédric Jubillar qui défendront, mardi 11 janvier leur client en vue d’une remise en liberté."Les gendarmes ont indiqué que Cédric Jubillar était en train de mettre du linge dans le lave-linge qui ne tournait pas et ils n'ont jamais parlé de couette".D'ailleurs selon des informations qu'avait révélé de La Dépêche du Midi en octobre, les expertises réalisées sur l'eau de la machine à laver du couple Jubillar dont on pensait alors qu'elle avait contenu la fameuse couette n'avaient d'ailleurs révélé aucune trace de sang ni d'urine. Le 11 janvier, les avocats de Cédric Jubillar, Mes Martin, Franck et Alary vont plaider une nouvelle fois la remise en liberté de leur client devant la chambre de l’instruction de la cour d’appel de Toulouse.L'un des avocats de Cédric Jubillar, précise les choses dans Le Figaro, ce matin : "Pour la couette, je vous le dis, c'est faux, elle n'était pas en train d'être lavée ce soir-là.En réalité, ce qui reste dans ce dossier sont des indices de contexte et de circonstances. Ils étaient en instance de divorce, le divorce n'était pas très bien accepté par Cédric, ce qui n’est pas tout à fait vrai, mais tout cela devient des indices graves et concordants.
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