VIDÉO. Vendée Globe : que se passe-t-il en cas de disparition d’un skipper ?
par Ouest France
À quelques jours du départ de la 10e édition du Vendée Globe, le souvenir des navigateurs disparus en mer plane sur la compétition. La course autour du monde reste implacable, et en cas de drame, le règlement reste clair : les skippers continuent, tandis que l’espoir repose sur l’entraide en mer. À l’aube du prochain Vendée Globe, les noms de Gerry Roufs, Mike Plant et Nigel Burgess résonnent encore dans les esprits. Ces trois navigateurs, qui ont chacun trouvé la mort en pleine mer, rappellent que cette aventure ultime reste l’une des plus périlleuses. Si le corps de Burgess fut retrouvé en 1992, ceux de Plant et Roufs demeurent portés disparus.Depuis, le Vendée Globe a été épargné par de tels drames, et l’espoir est que l’édition 2024 connaisse elle aussi un dénouement sans tragédie. Pourtant, le règlement de la course n’envisage pas d’interruption en cas de disparition d’un concurrent. Les skippers seraient informés, mais la compétition continuerait. Lire aussi : Vendée Globe 2024. Après la course, quel avenir pour les bateaux des skippers ?Si un accident survenait, les marins, comme lors de la dernière édition en 2021, pourraient être appelés à porter secours. Ce fut le cas pour Jean Le Cam, Boris Herrmann, Sébastien Simon et Yannick Bestaven, détournés pour sauver Kevin Escoffier, naufragé au cœur de l’Atlantique Sud. Le règlement prévoit que le temps passé à porter secours soit décompté du temps de course, une règle qui permit à Yannick Bestaven, pourtant second à franchir la ligne, de remporter l’épreuve.
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