VIDÉO. Vendée Globe : « 39,8°C dans le bateau », le gros coup de chaleur de Sébastien Simon
par Ouest France
Sébastien Simon (Groupe Dubreuil) raconte, en exclusivité pour Ouest-France, avoir largement souffert de la chaleur lors de la deuxième semaine du Vendée Globe. Le skipper, dans le top 5, a repris des forces avant de mettre les voiles vers le cap de Bonne Espérance. L'heure est venue d'embarquer avec Sébastien Simon à bord de l'Imoca Groupe Dubreuil. « Hello Ouest-France ! », lance le skipper de 34 ans, 4e au pointage de 11 h, vendredi 22 novembre. Le choix du "On", utilisé aussi par d'autres concurrents, permet d'inclure encore un peu plus son audience dans l'aventure. « On est dans le groupe de tête, les copains sont par là, un peu plus à l'est », raconte celui qui n'a pas pu marquer le coup pour le passage de l'équateur. « Je n'ai même pas remarqué qu'on l'avait passé ! Je dormais. »La crainte des collisions au large du Brésil Sébastien Simon a le sourire après avoir traversé le pot-au-noir sans encombre. « Cela s'est plutôt bien passé, mais l'ambiance est toujours un peu particulière. Il ne fait jamais beau. Il fait rien », formule le skipper, qui redoute le passage aux abords de la côte brésilienne. « Il y a des bateaux sans AIS », soit sans « Automatic Identification System », un système qui permet d'éviter les collisions. « On avait vu ça pendant The Ocean Race. » Sébastien Simon reste serein, mais ça n'a pas toujours été le cas sur ce Vendée Globe. VIDÉO. Vendée Globe : « Le rythme est beaucoup plus intense » Sébastien Simon sorti du pot-au-noir« J'ai eu un petit moment difficile il y a trois jours environ. J'ai eu très mal à la tête, ça a mis 24 h à passer. Mon corps n'était peut-être pas habitué à la chaleur », à un moment de la course où il a fait jusqu'à « 39,8 degrés dans le bateau. Heureusement, j'ai des panneaux solaires. Sinon, avec le moteur en marche, il ferait encore plus chaud. » Pour rappel, les bateaux disposent d’un moteur thermique faisant office de groupe électrogène et servant à produire l’électricité nécessaire au fonctionnement des appareils de bord. « Deux jours tranquilles » attendent désormais Sébastien Simon. « Après, il faudra prendre le train de la dépression », celle qui doit le propulser vers le cap de Bonne Espérance. En attendant, le skipper savoure, images à l'appui. « Là, je suis dans le courant d'air des voiles, à l'ombre. Tout va bien, c'est génial. »
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