VIDEO. Ouest-France décrypte : pourquoi la venue à Caen de Vincent Gérard est-elle un évènement ?
par Ouest France
Chaque fin de semaine, la rédaction sportive de Caen décrypte le temps fort du week-end sportif. Cette fois, nos journalistes évoquent la venue de Vincent Gérard, gardien emblématique de l'équipe de France de handball, à Caen. A 37 ans, le Nordiste vient de rejoindre Istres avec une seule idée en tête : participer aux Jeux olympiques de Paris cet été. Il disputera son premier match de Proligue face au Caen HB, dimanche (15 h) au Palais des sports de Caen-la-Mer. « Vincent Gérard est une légende. » Mathias Créteau, l’arrière gauche du Caen HB, n’y va pas par quatre chemins pour décrire le portier de 37 ans.Il est difficile de lui donner tort : Vincent Gérard est un monument, qui a tout gagné en 150 sélections avec les Bleus (champion d’Europe en 2014, du monde en 2017 et olympique en 2020), et en club (Ligue des Champions 2018, 5 fois champion de France entre autres).LIRE AUSSI. Le gardien des Bleus, Vincent Gérard s’engage en deuxième division à IstresMais l’ancien gardien de Montpellier (2015-2019) et du PSG (2019-2022) n’est pas rassasié. Cette semaine, Vincent Gérard a annoncé son retour à Istres, lieu de son éclosion (2008-2010) et désormais celui de son ultime défi : participer aux Jeux olympiques de Paris 2024.Créteau : « Aller détrôner l’indétrônable » Pour Istres, récupérer le portier libéré par Kiel (D1 allemande), où il était arrivé cet été mais n’a finalement pas pu jouer à cause d’une pubalgie, est une aubaine. Pour la Proligue, c’est une mise en lumière indéniable.Mais pour ses futurs adversaires, et Caen le premier, Vincent Gérard a de quoi faire peur : « Il y a le petit truc dans ma tête qui va me dire : c’est Vincent Gérard en face. C’est forcément impressionnant, concède Mathias Créteau qui lui fera face dimanche. C’est un gardien qui chambre pas mal, qui n’aime pas qu’on lui tire autour de la tête. Il faut aller chercher ces petits trucs pour aller détrôner l’indétrônable. Si on est là, c’est qu’on peut marquer des buts à tout le monde. » LIRE AUSSI. Sébastien Quintallet : « C’est une chance de se confronter à Vincent Gérard »Conscient de l’impact psychologique que pourrait avoir l’ancienne doublure de Thierry Omeyer sur ses joueurs, Sébastien Quintallet les a préparés : « Je les ai sensibilisés sur les zones d’impact. Il faudra être encore plus précis et avoir plus envie de mettre la balle au fond. Un tir moyen, il l’arrêtera, c’est sûr, so
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