VIDÉO. Or, argent, bronze, morceaux de Tour Eiffel… Comment sont fabriquées les médailles des Jeux ?
par Ouest France
Peu avant le lancement des JO Paris 2024, la Monnaie de Paris finit de frapper les dernières médailles olympiques, qui orneront le cou des athlètes victorieux. À l'aube des Jeux olympiques de Paris 2024, la Monnaie de Paris achève la production des médailles qui orneront bientôt le cou des athlètes victorieux. Dans les ateliers de la capitale, le travail minutieux touche à sa fin. Éric Matte, responsable du site de production, détaille ce processus rigoureux : « De la découpe initiale d’un flanc jusqu’à son enrubannage final, il faut entre quatre et cinq semaines. Ce sont quarante opérations successives, exécutées avec précision pour obtenir un produit d’exception. »Joachim Roncin, directeur du design des JO, nous révèle l'inspiration derrière ces médailles :« L'idée d'incorporer un morceau de la Tour Eiffel était magique. Grâce à la société d’exploitation de la Tour, nous avons pu récupérer des pièces stockées au fil des années. »« Ces morceaux n’étaient pas conçus pour être intégrés dans des médailles en or, argent ou bronze. Nous avons dû sélectionner les meilleurs, les retraiter, puis les insérer avec précision dans les médailles », ajoute Marc Schwartz, PDG de la Monnaie de Paris.VOIR AUSSI. VIDÉO. JO 2024 - La Légion étrangère se prépare à la sécurisation des Jeux de ParisLa Monnaie de Paris a frappé 5 084 médailles pour ces Jeux, un travail exigeant terminé fin juin. Les médailles olympiques sont prêtes, validées par le Comité olympique pour leur qualité exceptionnelle, et la production des médailles paralympiques touche à sa fin. Depuis 1896, la Monnaie de Paris perpétue cette tradition, ayant frappé les médailles pour les premiers Jeux modernes à Athènes, ainsi que pour les éditions de 1900, 1924, 1968, et 1992.
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