VIDÉO. « On est le PSG de la pétanque » : Trégueux, le club moteur des Côtes-d'Armor
par Ouest France
Le club de pétanque de Trégueux représente 10% de l'effectif du département des Côtes-d'Armor (2 051 licenciés en tout). Lors des championnats départementaux, samedi 3 et dimanche 4 mai, son président Michel Rélo a évoqué la réussite de ses équipes. Il en a profité pour passer un message à la municipalité. Le président de Trégueux n’y va pas par quatre chemins : « On est le PSG de la pétanque, clame Michel Rélo, engagé depuis 1990. On nous jalouse mais c’est 35 ans d’investissement et on en est fiers. » Dans les Côtes-d’Armor, son club représente 10 % de l’effectif, sur un total de 2 051 licenciés (nouveau record). Le week-end des 3 et 4 mai, ce bouliste qui fêtera ses 68 ans vendredi 9 mai était ravi du visage affiché par ses équipes lors des championnats départementaux. Chez les hommes et chez les femmes, trois triplettes de Trégueux étaient dans les derniers carrés. « C’est très positif, et le titre ne pouvait pas nous échapper chez les hommes car c’était une finale 100 % trégueusienne. » Un message à passer Les vainqueurs (Benjamin Savé, Maxime Mauviel et Julien Cloarec) ont décroché une 10e qualification pour les championnats de France, dans la lignée des objectifs affichés : « Nous espérons augmenter le curseur tous les ans. Mais nous sommes attendus par nos adversaires. On est considéré comme l’un des meilleurs clubs de Bretagne, car on a trois équipes en division nationale : deux masculines et une féminine. » Trégueux est classé 18e club français. « Cela récompense l’investissement des dirigeants et des bénévoles sans qui rien n’est possible », souligne Michel Rélo.« À l’échelle départementale, Trégueux est notre locomotive », salue Maryse Duchêne-Droff, la présidente du comité départemental de pétanque et de jeu provençal, précisant que 65 % des licenciés costarmoricains sont des vétérans (60 ans et plus). Lire aussi : Contrôles d’alcoolémie et boom de licenciés : la pétanque trouve son second souffleMichel Rélo en a profité toutefois pour passer un message à la municipalité : « Il nous manque quelques structures pour performer encore plus. En période hivernale, nous n’avons plus la possibilité de nous engager car le local de Brézillet, où on s’entraînait, nous a été totalement fermé pour des raisons de sécurité, nous dit-on. Quand on voit
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