VIDÉO. Équipe de France féminine : ce qu'il faut savoir après l'éviction de Diacre

par Ouest France

Depuis le dernier comité exécutif de la Fédération française de football, qui a mené à la démission de Noël Le Graët, une question restait notamment en suspens : faut-il garder Corinne Diacre à la tête de l’équipe de France féminine ? Un groupe de quatre personnes, mandaté par Philippe Diallo, le président par intérim de la FFF, a rendu ses conclusions ce jeudi 9 mars 2023. On fait le point.Le rappel des faits Arrivée au poste de sélectionneuse en août 2017, Corinne Diacre avait été prolongée jusqu’en 2024, en août dernier à l’issue de l’Euro 2022, où la France avait atteint la demi-finale. Mais, l’ex-coach de Clermont ne fait pas l’unanimité au sein de son vestiaire, avec une méthode de management souvent décriée. Lâchée notamment par sa capitaine Wendie Renard, qui a annoncé le 24 février dernier se mettre en retrait de l’équipe de France, ne pouvant « plus cautionner le système actuel bien loin des exigences requises par le plus haut niveau ».Une démarche suivie par d’autres joueuses cadres, comme les Parisiennes Kadidiatou Diani et Marie-Antoinette Katoto, et soutenue par d’autres internationales telles que la Brestoise Griedge Mbock, qui parle de « cri du cœur ». Corinne Diacre, elle, a de son côté dénoncé « une opération de déstabilisation ».La décision Sans surprise, le Comex réunit ce jeudi 9 mars 2023 a décidé d’écarter la sélectionneuse. Dans son communiqué la FFF explique que « les nombreuses auditions menées ont permis d’établir le constat d’une fracture très importante avec des joueuses cadres et mis en lumière un décalage avec les exigences du très haut niveau.» Désormais, il va falloir régler ses indemnités à la coach de 48 ans, qui touchait un salaire aux alentours de 400 000 euros par an. Et, il va falloir, surtout, se mettre à la recherche de son successeur. Le Comex a également avertit que « la manière utilisée par les joueuses pour exprimer leurs critiques n’était plus acceptable dans l’avenir ».LIRE AUSSI. PORTRAIT. Corinne Diacre, de la L2 à l’équipe de France, une entraîneuse à la trajectoire contrariéeLa question du successeur Alors que se profile la Coupe du monde, du 20 juillet au 20 août 2023 en Australie et Nouvelle-Zélande, et un nouveau rassemblement début avril, le Comex va auditionner, dans les plus brefs délais, les candidats au poste de sélectionneur. Ces derniers jours, différents noms ont circulé. Patrice Lair, Sandrine Soubeyrand et Sonia Bompastor, respectivement coachs des féminines de Bordeaux, du Paris FC et de Lyon, ou encore Hervé Renard. Un homme expérimenté, bien que novice chez les féminines.Gérard Prêcheur, ancien directeur de la formation à l’INF Clairefontaine et du Pole féminin, aurait quant à lui les faveurs de nombreuses internationales. Mais son départ, à moins de quinze jours d’un quart de finale de Ligue des champions du Paris Saint-Germain, n’est pas opportun. Si Prêcheur venait à être nommé, son fils et adjoint au PSG, Jocelyn Prêcheur, pourrait assurer l’intérim dans le club de la capitale.

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