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VIDÉO. En Afghanistan, le futsal pour être « heureux » et « motivé »

par Ouest France

Pour son premier Mondial de futsal, l'Afghanistan s'est hissé jusqu'en 16e de finale. Une performance qui suscite l’enthousiasme dans un pays où le cricket règne en maître, mais où les passionnés de futsal se sentent pousser des ailes. Le futsal afghan a connu une progression fulgurante ces dernières années, culminant avec cette première qualification pour le Mondial. Sous la houlette de la fédération afghane de football, l’équipe s’est intensément préparée, alternant entraînements en Afghanistan et stages à Mashhad, en Iran. « Ils ont réalisé un exploit historique en atteignant les 16e de finale », s’enthousiasme Mahboob Saeedi, un fervent supporter. Un parcours salué dans tout le pays, et qui donne de l’espoir à sa jeunesse.Un rêve devenu possible Pour de nombreux jeunes Afghans, cette aventure a permis de faire naître des rêves de grandeur. « On est super heureux, ça nous aide à avoir un rêve, et on a compris que rien n’était impossible », raconte Moustafa, joueur amateur de futsal. Le drapeau afghan flottant sur la scène internationale inspire de nouvelles ambitions, malgré les difficultés auxquelles sont confrontés les sportifs au quotidien. Des infrastructures limitées Si le futsal connaît un regain de popularité, la réalité sur le terrain reste difficile. Kaboul, comme d’autres villes du pays, manque cruellement d’infrastructures. Les équipements sportifs sont vétustes et les installations modernes rares. « On a de grands talents en Afghanistan mais parce qu'on manque de lieux et d'équipements sportifs, on a plein de problèmes », déplore Abdoulahad Roustamzada, dirigeant du complexe sportif Tolo. Dans son centre, il tente de faire face aux besoins de jeunes joueurs tout en aidant ceux qui n’ont pas les moyens de payer les frais d’inscription.VOIR AUSSI. VIDÉO. Les talibans interdisent le MMA en Afghanistan, la désillusion des combattantsDans un pays où le cricket bénéficie de rares soutiens financiers, le futsal afghan doit encore trouver ses marques. Mais l’engouement suscité par ce premier Mondial laisse espérer un changement de dynamique.