VIDÉO. Du village olympique aux centres Emmaüs, la seconde vie du mobilier des athlètes
par Ouest France
Le village olympique, au nord de Paris, a fermé ses portes le 10 septembre. Depuis, 800 personnes s'activent pour donner une nouvelle vie aux meubles des athlètes, en les redistribuant notamment aux centres Emmaüs. Un défi écologique et solidaire. À quelques mois de sa transformation en logements, le village olympique de Paris se vide. Derrière les portes closes, une véritable fourmilière s'active. Depuis la mi-septembre, 800 personnes trient, démontent et redistribuent le mobilier qui a servi aux athlètes du monde entier. Ces lits, chaises et tables, marqués par l’Histoire, trouveront bientôt une seconde vie, notamment dans les centres Emmaüs. « Il y a un côté émotionnel incroyable, confie Marina Klimashina, une cliente touchée par l’initiative. S’asseoir sur une chaise où peut-être un athlète a écrit à sa mère, c’est impressionnant. On touche à l’Histoire. »Mais au-delà de l’aspect symbolique, cette opération a une dimension solidaire. Gwendoline Lafarge, responsable du projet JO chez Emmaüs Défi, met en avant l’accessibilité des prix : « Un matelas coûtera entre 30 et 60 euros, un fauteuil une vingtaine d’euros. Ce sont des prix qui permettent à nos bénéficiaires d’accéder enfin à un logement pérenne. »LIRE AUSSI. Équitation. Médaillé de bronze aux Jeux de Paris 2024, Épaillard a vendu sa jument Dubaï du CèdreL'urgence est de mise : Laurent Michaud, directeur du village olympique, précise que l'ensemble du mobilier doit être retiré avant le 31 octobre, date à laquelle les clefs seront remises à la Solideo (Société de livraison des ouvrages olympiques). À l’horizon 2025, ces bâtiments sans cuisines, conçus pour l’effervescence des Jeux, se transformeront en appartements pour accueillir des futurs habitants qui viendront à partir de la mi-2025.
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