VIDEO. Du Caen BC à la Pro A en 4 ans : la trajectoire complètement dingue de Gaëtan Clerc
par Ouest France
Personnage attachant et atypique, capable de tourner le dos au basket professionnel à 24 ans, Gaëtan Clerc découvrira la Pro A à la rentrée, à 33 ans. Depuis son départ du Caen BC à l'été 2020, il a connu deux accessions avec La Rochelle, club dont il est le capitaine. Sa trajectoire est dingue. Entretien. Dans cette période trouble, heureusement il y a le sport. Cette matière formidable qui, chaque année, offre son lot de belles histoires. Prenez celle de Gaëtan Clerc, 33 ans, capitaine de La Rochelle, une équipe fraîchement promue en Pro A de basket.A l'été 2020, après deux saisons au Caen BC, l'arrière avait décidé de rejoindre une ville où le rugby est roi. Un club ambitieux, dont le Stade Rochelais Rugby venait de devenir l'actionnaire majoritaire. Gaëtan Clerc parlait alors « de projet viable et ambitieux » et souhaiter « aider ce club à rejoindre la Pro B ».Un objectif qui, à l'époque, pouvait paraître prétentieux. Mais un objectif rempli dès la deuxième saison grâce à un panier au buzzer inscrit par... Gaëtan Clerc face... au Caen BC lors du match d'appui de la demi-finale des playoffs.LIRE AUSSI. Gaëtan Clerc : « Mais sur quelle planète habitent-ils »« Ce qu'il se passe n'est pas rationnel, disait alors Gaëtan Clerc. Il y a quelque chose de très spécial qui se dégage de ce groupe. Une osmose et une solidarité magiques. »La Rochelle ne s'est pas arrêtée en si bon chemin. Après une première saison honorable en Pro B, les Rochelais ont marché sur la division cette année (33 victoires, 8 défaites, dont 20 victoires et une seule défaite à domicile) malgré des moyens bien moins importants que d'autres. Là encore, l'aspect humain a fait la différence, comme le raconte Gaëtan Clerc au cours de notre entretien.En 2018, à son arrivée à Caen, le capitaine rochelais nous avait confié ceci : « Je pense être différent, oui, et je me plais à cultiver cette différence. Parfois, je la ramène en disant que cette musique fait mal aux oreilles alors qu’au fond, je l’aime bien. Pour moi, c’est important de casser les codes. Les joueurs donnent souvent une vision un peu triste du métier de basketteur. Tu peux pourtant être très bon sans rouler des mécaniques, conduire une BMW et écouter du rap à fond avec une belle fille à tes côtés. » Vrai exemple d'humanité et d'humilité, ce garçon-là découvrira la Pro A à la rentrée. Vive le sport et ses belles histoires.
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