VIDÉO. De star des JO à mannequin Louis Vuitton, l'ascension folle de la Sud-coréenne Kim Ye-ji
par Ouest France
À 32 ans, Kim Ye-ji est devenue l’une des figures emblématiques du tir sportif international. Récemment médaillée d’argent au pistolet à air comprimé 10 m aux Jeux olympiques de Paris, la Sud-Coréenne n’était pourtant pas destinée à une telle carrière. Un parcours fascinant, entamé presque par hasard, qui l’a menée au podium des Jeux olympiques. Lorsqu’elle s’essaye au tir pour la première fois, à l’âge de 12 ans, Kim Ye-ji est loin de soupçonner qu’elle sera un jour l’une des plus grandes tireuses de sa génération. C’est en répondant à une initiative hasardeuse de son professeur de gymnastique que la jeune collégienne, frêle et timide, découvre un sport où elle excelle désormais. « À l’époque, je ne pouvais même pas tenir une arme d’une seule main », confie-t-elle au micro de l'AFP. Pesant moins de 30 kg à l’époque, elle devait encore développer la force nécessaire pour manipuler le pistolet.Mais ce qui n’était qu’une simple curiosité s’est rapidement transformé en vocation. « En voyant les étudiants plus âgés travailler dur avec un objectif commun, je me suis dit que je voulais aussi gagner la première place », explique Kim Ye-ji. Ce désir de perfection, forgé au fil des années, l’a menée aux Jeux olympiques de Paris, où elle a décroché une précieuse médaille d’argent. LIRE AUSSI. De star des JO 2024 à un rôle de tueuse à gages, l’étonnante évolution de la Sud-coréenne Kim Ye-jiAujourd’hui, en plus de ses performances sportives, la tireuse est une véritable icône en Corée du Sud et au-delà. Sa popularité dépasse largement les frontières du tir sportif, notamment grâce à ses apparitions dans des publicités pour des marques prestigieuses comme Louis Vuitton. Mais malgré sa célébrité grandissante, elle tient à rappeler que le tir reste au cœur de son identité : « J’espère que le mot tir ne sera pas oublié dans l’esprit des gens », insiste-t-elle.
Vidéo suivante dans 5 secondes